Avatar : Les Na'vi, métaphore des victimes coloniales

Avatar de James Cameron (2009) © RONALDGRANT/MARY EVANS/SIPA
Avatar, réalisé par James Cameron en 2009, est le plus gros succès de l'histoire du cinéma. Et rançon de la gloire, le film de science fiction a été frappé de plusieurs accusations de racisme : pour certains critiques, l'histoire d'un blanc (Jake Sully, ancien marine) qui sauve une espèce indigène primitive (les Na'vis, à peau bleue) sous-entend que les personnes qui ne sont pas blanches sont incapables de se débrouiller toutes seules. D'autre part, certains ont remarqué que les principaux personnages Na'vi sont joué par des acteurs noir-américains, comme par exemple Zoe Saldana et Laz Alonso. David Brooks, éditorialiste pour le New York Times ajoute que ce film se base sur le stéréotype que les blancs sont "rationalistes et technocratiques tandis que les victimes coloniales sont spirituelles et athlétiques."
Avatar, réalisé par James Cameron en 2009, est le plus gros succès de l'histoire du cinéma. Et rançon de la gloire, le film de science fiction a été frappé de plusieurs accusations de racisme : pour certains critiques, l'histoire d'un blanc (Jake Sully, ancien marine) qui sauve une espèce indigène primitive (les Na'vis, à peau bleue) sous-entend que les personnes qui ne sont pas blanches sont incapables de se débrouiller toutes seules. D'autre part, certains ont remarqué que les principaux personnages Na'vi sont joué par des acteurs noir-américains, comme par exemple Zoe Saldana et Laz Alonso. David Brooks, éditorialiste pour le New York Times ajoute que ce film se base sur le stéréotype que les blancs sont "rationalistes et technocratiques tandis que les victimes coloniales sont spirituelles et athlétiques."
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