L'Internaute > Citations > Droit / justice > Jean-Jacques Rousseau


Rechercher une citation
 

Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, que de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne."

Jean-Jacques Rousseau
Donnez votre avis
 Auteur Jean-Jacques Rousseau
 Source Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
 Theme Droit / justice
 Avis des internautes
 pays France


  Vos avis  
 17 avis | DONNEZ VOTRE AVIS 
L'avis de Renaud  (Paris) 
Une histoire dont il manque la fin
"Toute la finesse de la réflexion vient ensuite (outre que Rousseau est en train d'inventer l'explication du présent par l'Histoire, ce qui est proprement révolutionnaire): si un homme peut enclore son terrain, c'est que la société est déjà trop avancée pour revenir en arrière. Ainsi le mythe d'un Rousseau avec lequel "Il ne nous reste plus qu'à nous mettre à quatre pattes et brouter l'herbe de nos champs" (Voltaire) n'aurait jamais prospéré, pas plus que cette discussion, si chacun lisait les citations jusqu'au bout." (13 décembre 2021)
 
L'avis de Marc Dml (Belgique) 
La frontière gage de civilisation
"La frontière est au pays, ce que la peau est au corps. C'est la gage de l'individualité et de la diversité autant que l'enceinte qui protège la vie de l'envahisseur. Sans frontières et sans peau, il n'y aurait que de la masse informe composée de chair et d'os, et une pleine que tous voudrait s'approprier, la frontière est le gage de paix et de vie et nous devons parfois nous battre pour les protéger. Oubliez ces valeurs est du domaine du crétin qui parle sans savoir et sans connaissances de l'histoire des hommes et des civilisations. Désolé d'être aussi directe. C'est la manière de regarder qui importe, on pourrait tout critiquer, sauf si l'on recherche la conséquence au degré supérieur, c'est le système de l'analyse, au premier degré l'analyse ne porte aucune qualité, il faut parfois porter sa réflexion au 2 3 4 5 6 7e....etc. degré pour en avoir une vision qui porte au-delà de l'horizon, de notre petit horizon personnel. Essayez de faire sans délimitation. La frontière, c'est la diversité, si votre voisinage est constitué de "gens simples" vous n'aurez aucun respect pour ce que vous construisez et comme le pourcentage de gens éduqués est extrêmement réduit, vous opterez rapidement pour l'enclos. Et c'est seulement à partir de ce moment que vous pourrez prospérer et laisser votre créativité s'exprimer, car sans cette frontière, votre potager sera considéré comme faisant partie de la plaine et votre remise de jardin comme une maison pour le premier sans-abri qui passera par-là. Résultat, vous devrez comme les autres mourir de faim et jamais personne ne s'inspirera de votre ouvrage pour s'élever au-dessus de sa pitoyable condition, et les maisons seront toujours des huttes puantes, et les toilettes, le bosquet derrière la hutte. Aucune civilisation n'émerge du chaos, voyez où en est l'Afrique, où les frontières ne sont existantes que dans les livres occidentaux." (08 septembre 2020)
 
L'avis de Catherine  (Genève) 
Théorique
"Très théorique, tout cela, et valable seulement dans une société de chasseurs-cueilleurs. Jean-Jacques, contrairement à Locke, a oublié de parler du travail de la terre. On voit qu'il est né en ville et ne connaissait rien à l'agriculture. Un peu comme Marx. ^^" (08 juillet 2019)
 
L'avis de Alyou Barry (Montréal) 
De la propriété et de la guerre
"Cet acte fondateur de la propriété privée a conduit à lutte pour un espace vital, aux guerres de conquête et de domination, à l'extermination de peuples." (25 février 2019)
 
L'avis de Michel Perraud (Montpellier) 
Le nom de la rose n'est pas la rose
"Le terme communisme est un nom commun. Il n'appartient à personne et doit être contextualisé : il existe de nombreuses formes de communisme radicalement différentes. C'est l'auteur qui donne au mot le sens dans lequel il l'utilise. Marx a consacré l'essentiel de sa vie à l'étude du capital, concept fondamental, selon lui, de l'économie politique qu'il critique. Mais, de même qu'on ne peut pas rendre responsables les évangélistes des croisades, des guerres de religion et de l'inquisition, énorme anachronisme, de même, on ne peut pas rendre Marx responsable du système stalinien, énorme anachronisme." (17 novembre 2017)
 
L'avis de Seb  (Zurich) 
De l'esprit critique
"A tous ceux qui font un lien entre Rousseau et communisme : quelle pauvreté de réflexion et d'esprit critique ! Déjà, on voit bien que votre conception et compréhension de ce qu'est le communisme est erronée : Marx, Kolkhoze, et j'en passe. Je ne vois dans cette citation qu'un esprit libertaire. Et quel grand esprit !" (04 juin 2015)
 
L'avis de Gilles Guillain (Le Mans) 
This land is your land
(15 décembre 2014)
 
L'avis de H . Rodrigue Sossoukpe (Benin .mono) 
Meilleur.
"cette citation est tout a fait clair et  juste et elle ne peut avoir aucune contradiction; a moins qu'on soit adepte de contradiction." (08 août 2013)
 
L'avis de Cheker Trabelsi (Tunis) 
Limiter les droits
"Le premier qui a fait ce mur, fut le premier a limiter les droits des autres" (24 juillet 2012)
 
L'avis de Kev  (Grenoble) 
"Je pense que bien que rousseau n'ai pas était communiste, car il ne reprend pas toutes les caractéristiques de ce que Marx a nommé communisme, il en reprend une des principales caractéristiques : l'abolition de la propriété privée, qui est la base des inégalités ; Il y a donc un rapprochement possible sur ce point avec la thèse marxiste, cela est indéniable." (20 juin 2012)
 
Pages 1 | 2 sur 2
Page suivante


Rechercher une citation