Dans quelles circonstances avez-vous connu Michel Blanc
?
Nous étions ensemble au Lycée Pasteur
à Neuilly pendant plusieurs années, de
la sixième à la seconde. A partir de la
troisième, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte
nous ont rejoint. C'est en seconde que j'ai connu Christian
Clavier avec qui j'ai d'ailleurs été délégué de classe.
Comment était Michel Blanc à cette époque
?
Contrairement à ce qu'on pourrait penser,
ce n'était pas un élève turbulent
; il avait déjà beaucoup d'humour mais
c'était un humour assez fin. Michel était
toujours très bien habillé, souvent en
costume bleu marine et cravate. Et pour l'anecdote,
il avait déjà très peu de cheveux...
Quels souvenirs conservez-vous de lui ?
Lors d'une heure d'étude, nous avons écris
ensemble "Les amours d'un yaourt et d'une crème
fraîche". Enfin, quand je dis ensemble, je
dois avouer que la matière venait plus de lui
que de moi. J'ai conservé le texte et quand je
le relis aujourd'hui je me rends compte que ce n'était
déjà pas si mal...
Faisait-il déjà du théâtre
?
A partir de la troisième, le professeur
de Français, Monsieur Simon, a monté
une troupe de théâtre. Le Malade imaginaire
ou Les Précieuses Ridicules, étaient au répertoire,
Molière et Feydeau auraient été fiers
de nos représentations réalisées avec beaucoup de
sérieux sous le contrôle strict du professeur Simon
qui martelait les planches avec sa canne quand tout
n'allait pas comme il l'entendait...C'est ainsi que
j'ai pu assister aux premières pièces
de ceux qui ont ensuite formé la troupe du Splendid.
Avez-vous revu michel Blanc depuis lors ?
Non, jamais, mais ce serait avec plaisir.
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