Elections municipales Sommerau 2014

Traditionnellement, Allenwiller se porte vers les candidats UMP. A l'occasion de la dernière présidentielle de 2012, la candidate du Front National avait recolté 27,9% des suffrages exprimés, ce qui représente plus que que sa moyenne nationale. Pour les partis majoritaires, le candidat PS avait reçu 16,02% des votants en 2012 alors que le candidat UMP recueillait 32,87%, soit plus que sa moyenne française. Le déplacement des électeurs aux bureaux de vote d'Allenwiller et les résultats des candidats feront ainsi l'objet des commentaires à propos de ces élections municipales. Rattachée au département du Bas-Rhin (région Alsace), Allenwiller compte 507 personnes. Entre 2008 et 2010, la ville a connu une stagnation du nombre de personnes installées sur son territoire, à 507 selon l'Insee. Conduite par Roger Muller, Allenwiller se positionne à la 16 486ème position des villes et villages de notre pays. Lors des précédentes élections, le niveau de l'abstention s'élevait à 14,96%, c'est-à-dire moins que le score atteint dans le pays. La gestion économique sera à n'en pas douter un élément critique. Allenwiller est plus aisée que la moyenne française avec un revenu fiscal de référence de 23 746 euros contre 22 246 euros. Sans compter que le chômage est faible par rapport à la moyenne du pays, à 4,8% contre 9,1% (données Insee, 2010). L'étude du corps des électeurs indique que les séniors (60 ans et +) atteignent 22,5% de la population, c'est moins que la moyenne française. Concernant l'abstention au global, elle risque d'être haute, notamment en raison de la déception des citoyens. Les observateurs pronostiquent qu'elle pourrait s'établir à 39%. Le niveau des candidats à Allenwiller, en découlera, de même pour les résultats des élections municipales à Saint-Sébastien-sur-Loire. Le parti du Président risque aussi de se faire enlever Metz. Nouvelle interrogation: le score du parti d'extrême-droite. Les Français n'y sont plus totalement opposés : un sur trois jugeant cela convenable ou plutôt une bonne chose. Suivant sa prépondérance, le parti de François Hollande pourrait obtenir moins de postes que redouté.