La Chine et l'Inde, les mauvais élèves
Puissances économiques en pleine ascension, la Chine et l'Inde refusent
toute discussion. En effet, ces pays doivent leur boom économique à une production
de biens toujours plus importante et au faible coût de leur main d'uvre.
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La Chine sera la première puissance mondiale dans
dix ans... Mais à quel prix ? Photo © Catherine
Martin
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Les économistes assurent que la Chine sera la première puissance mondiale
dans moins de dix ans. Cet état de fait explique en grande partie l'opposition
de ces deux pays à toute réduction des émissions de gaz à effet de serre,
qui réduirait la production industrielle dans ces deux pays. Ensuite, l'Arabie
Saoudite et les pays de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs
de Pétrole) rejettent toute mesure de réduction des émissions de CO2 et s'opposent
au développement des énergies renouvelables. Ils tentent d'obtenir des compensations
financières via les fonds destinés aux pays en développement. Ainsi, le gros
problème, sous-jacent depuis des années, et qui devra être
tranché est le suivant : comment les pays en développement
peuvent-ils faire, pour poursuivre leur croissance en polluant moins ? La
question est très complexe, puisqu'on sait que la croissance
de ces pays est étroitement liée à leur production industrielle.
Les pays en développement refusent toute contrainte, si minime soit-elle.
Ils tentent d'obtenir un maximum d'aides financières sous quelle forme que
ce soit : adaptation, transfert de technologie, fonds... Ils sont les principaux
alliés de la Chine.