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81% des lecteurs approuvent cette idée
 
81 % des lecteurs approuvent l'objectif de 20 % de produits bios dans la restauration collective © L'Internaute Magazine
 
Troisième mesure approuvée par les lecteurs : un seuil minimum de 20 % de produits bio dans les cantines et lieux de restauration collective.

 

La situation actuelle

Actuellement, l'introduction du bio dans la restauration collective est à l'initiative du privé ou des collectivités territoriales. Mais le fait qu'elle ne soit pas obligatoire n'empêche pas son fort développement depuis une quinzaine d'années. La Fédération nationale d'agriculture biologique chiffre ainsi à 700 000 le nombre de repas 100 % bio servis en 2005 sur son réseau de restauration scolaire, soit 70 % de plus qu'en 2004. Les collectivités territoriales y participent activement. La région Bretagne soutient ainsi l'organisation professionnelle "Inter Bio Bretagne", à l'initiative d'une charte "Restauration collective bio bretonne", signée en 2003 par 17 collectivités.

 

Une mesure qui demande de transformer l'agriculture

Restaurant
 
Actuellement, moins de 1 % des repas servis en restauration collective sont "bios" © Getty Images
 

Malgré ces initiatives, aujourd'hui, moins d'1 % des repas servis en restauration collective sont bios. L'objectif de 20 % d'ici 2012 est-il donc réaliste ? Quel serait le coût de cette mesure et comment la mettre en place ? Pour Stéphane Veyrat, de l'association "Un plus bio", l'objectif est réalisable uniquement sous certaines conditions. La première : qu'il concerne la restauration collective dans son ensemble et qu'il s'agisse d'un objectif annuel. La deuxième : que les collectivités territoriales s'engagent clairement pour aider au développement de l'agriculture bio et à la formation du personnel concerné. Enfin, cette mesure ne sera viable que si elle n'entraîne pas d'augmentation du prix des repas. Ce qui, pour Stéphane Veyrat, est impossible : "la qualité coûte toujours cher". La seule solution pour que le bio ne revienne pas trop cher serait de le produire localement, c'est-à-dire de convertir des terres et des agriculteurs au bio. Donc d'investir dans la formation. Ce qui, pour l'Etat, peut représenter un levier économique de taille par la création d'emplois. Mais les associations restent pessimistes sur l'objectif proposé par le Grenelle : "au vu des lenteurs du soutien à l'agriculture bio, il paraît peu réaliste de tabler sur 2012".


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Les propositions

La première phase du Grenelle de l'environnement a consisté à faire travailler différents groupes sur des thèmes spécifiques. En tout, six groupes ont été définis. C'est le groupe "Modes de production et de consommation durables" qui a évoqué l'objectif de 20 % de produits bio dans la restauration collective d'ici 2012.

 

 
Le groupe "Modes de production et de consommation durables"
  • "Atteindre 20% de produits bio dans la restauration collective d'ici 2012."
 
• "La restauration collective représente plus de 10% du marché de l'alimentation, et touche quotidiennement plus de 15 millions de nos concitoyens. Il est ainsi apparu à l'ensemble des membres du groupe, et notamment aux collectivités locales, qu'elle constituait un référentiel important pour l'alimentation de chacun, et donc un vecteur puissant de diffusion des produits."
 
Source : www.legrenelle-environnement.fr


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