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| (Avril 2005) |
Le point sur les technologies actuelles
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 Elles sont plusieurs à se partager le marché, on entrevoit parfois leurs sigles lorsqu'on enlève la batterie de son portable ou de son appareil photo... Que veulent vraiment dire Ni-Mh, Ni-Cd, Li-Ion,...? |
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Les batteries sont au coeur du fonctionnement des appareils mobiles : sans elles, aucun usage nomade n'est possible. Et, pourtant, sur ce chapitre, les déceptions sont nombreuses : il est fréquent que l'autonomie observée soit loin de refléter les performances annoncées par le constructeur. Il faut savoir que différentes techniques de batteries sont utilisées, et que chacune possèdent ses propres caractéristiques nécessitant certaines précautions d'utilisations. A la clé une meilleure autonomie, une durée de vie prolongée
Cinq technologies différentes sont communément employées dans les batteries de nos appareils mobiles, qu'il s'agisse de téléphones, d'ordinateurs portables, de baladeurs ou d'appareils photos
 Nickel Cadmium (NiCd)
Historiquement l'une des plus anciennes technologies (elle date de 1899). Les batteries Nickel Cadmium sont prisées pour leur rusticité qui leur permet de résister plus efficacement aux mauvais traitements. En revanche, elles sont sensibles au fameux " effet mémoire ", et leur recharge nécessite de prendre certaines précautions: il faut toujours vider la batterie à fond avant de la remettre à charger. On les utilise aujourd'hui dans des appareils tels que les téléphones mobiles, les appareils photo numériques ou les caméscopes numériques. Toutefois, si cette technologie a été largement diffusée, son avenir est derrière elle : en raison de l'importante toxicité du Cadmium, une directive européenne interdira, à compter du 1er janvier 2006 la commercialisation de ce type de batterie.
Nickel métal-hydrure (NiMh)
Technologie récente (première commercialisation en 1990), elle est parmi les plus répandues toutes catégories d'appareils mobiles confondues; cela se justifie par l'excellent rapport prix longévité que présentent les batteries métal-hydrure. Mais elles sont fragiles. Notamment, elles craignent la surcharge, et nécessite des chargeurs spéciaux à l'électronique sophistiquée.
Lithium-ion (Li-ion)
Moins lourde et offrant de meilleures performances que les deux premières, la technologie Lithium-ion bénéficie, aujourd'hui, d'un grand succès. Autre avantage important : les batteries dotées de cette technologie ne sont pas sensibles au problème d'effet mémoire. On est donc libre de les recharger un peu comme on veut.
Lithium-ion polymère (Li-poly)
Apparues en 1999, les batteries Lithium ion polymère sont une variante de la technologie Lithium ion. Les performances sont sensiblement les mêmes, mais l'électrolyte est remplacée par un polymère gélifié, qui permet de donner toutes les formes possibles à la batterie. Encore chère aujourd'hui, cette technologie est promise à beaucoup d'avenir. Elle doit, à terme, revenir moins cher que le lithium-ion classique.
Et demain
Dans un proche avenir, la pile à combustible pourrait bien renvoyer toutes les technologies de piles rechargeables au placard. En effet, en produisant du courant électrique à partir de l'hydrogène, ce type de pile de pile atteint des performances bien supérieures aux piles classiques, et surtout permet des usages tout à fait différents : plus besoin de brancher la batterie sur le secteur pour la recharger, il suffit de la "remplir" à nouveau ! Et pas besoin de passer à la pompe à essence pour cela, le carburant en question sera vendu sous forme de plaquette solide, plus sûre et plus pratique à manipuler. Un premier prototype réalisé par l'entreprise japonaise NTT Docomo devrait être finalisé pour la fin 2005.
En savoir plus
Un site de spécialiste pour mieux comprendre : www.ni-cd.net
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 [Pierre Sahuc,
L'Internaute]
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