Que vaut vraiment la suite logicielle Nero ? Critiques et bilan : le choix des versions

A l'usage, on se rend bien compte que le gros de l'intérêt des produits Nero réside aujourd'hui dans la gestion vidéo : l'excellent outil de montage et la gestion des Blu-ray. Et c'est pour cela qu'on se contenterait bien de Nero Video Premium, pour 70 euros, exempt des fonctions de gravure et de sauvegarde avancée et de quelques autres options. Et effectivement, si on aime monter en dilettante ses vidéos, l'achat de la suite Nero se justifie rien que pour ces outils.

De fait, les quelques reproches à faire à la suite multimédia complète résident avant tout dans la cohérence et la communication d'un outil à l'autre. L'interface et la charte graphique changent, le nom même des outils est bien trop obscur, et le SmartStart, servant d'accès à tous les outils Nero, n'est pas toujours des plus clair. Concernant les autres outils multimédia, on aime la gestion des périphériques, le lecteur multimédia compatible avec tout, même le flash et les Blu-ray, mais la visionneuse nous semble vraiment insuffisante et lourde, mieux vaut garder celle de Windows.

Et ce malgré la gestion de Cuda, c'est à dire l'accélération du logiciel par la puissance graphique des cartes Nvidia (dont est équipé notre PC de test) et qui permet en revanche un montage vidéo parfaitement fluide et l'application d'effets graphiques en direct et sans ralentissement. Ce qu'on apprécie évidemment, même si cet atout est réservé aux possesseurs de GeForce. Le programme est bien entendu utilisable sans cette accélération.

Dernier coup de gueule, méfiez-vous à l'installation du logiciel, Nero veut vous installer la barre Ask et modifier vos paramètres de recherche par défaut, comme un vulgaire Shareware, ce qui est inexcusable pour un logiciel payé 70 à 90 euros.