Découvrez le classement des 100 Grands Crus 2014
Quels sont les châteaux qui progressent ? La France perd-elle du terrain ? Le Liv-ex 2014 vient de paraître, le classement annuel des marques les plus fortes dans le marché mondial des Grands Crus. Notre analyse des changements majeurs de l'édition 2014.
Liv-ex
vient de publier son classement annuel des 100 marques de Grands Crus les plus
fortes au niveau mondial.
Les changements majeurs sont :
- L'Italie, la Californie, l’Australie et la Vallée du Rhône ont fait voler en éclat la suprématie des vins de Bordeaux. Les acheteurs ont recherché des vraies valeurs au-delà des vins de Bordeaux et ont diversifié leurs choix. La suprématie des vins de Bordeaux a volé en éclat, le top 20 fait apparaitre des vins de 9 régions différents. Pour illustrer, 18 des 20 marques les plus fortes en 2010 provenaient de Bordeaux.
- Les vins italiens détiennent la plus belle performance: ils entrent en force dans le classement avec les vins du domaine Gaja qui figurent en 14ème position.
- La très belle progression des vins de Bourgogne, qui occupent désormais 6 places dans le top 10 du classement.
- La première place remportée par Pavie : ce qui confirme pour la deuxième année consécutive que le haut du panier n’est plus occupé par un 1er Grand Cru Classé, ni par la DRC. La progression de Pavie est à mettre à l’actif de son reclassement.
- Malgré la place que Pavie et Cheval Blanc occupent dans le haut du classement, trois des 5 marques qui chutent sont des vins issus de la rive Droite (Saint-Emilion, Pomerol, Pessac-Léognan).
- Du côté des Premiers Grands Crus de 1855, Latour est le seul à progresser dans ce classement. Il occupe la cinquième place alors que Lafite-Rotschild est en queue de peloton, en 18ème place.
Rappel : comment le classement est-il établi?
La méthode de calcul: l’analyse porte sur toutes les transactions de la plateforme Liv-Ex entre le 1er septembre 2013 et le 31 aout 2014. Les transactions ont été regroupées et classées par marque et seuls les marques ayant fait l’objet de 3 transactions ont été retenus. Au final 5 critères ont été utilisés :
- l'évolution du prix en un an,
- la moyenne des notes des critiques (la note de Robert Parker était utilisée dès que possible, à défaut celles du Wine Spectator, Allen Meadows, Stephen Tanzer et James Suckling),
- la valeur des transactions,
- le nombre de transactions enregistrées,
- le prix moyen.