"On ne vire pas les gens pour ça".
Si, si...
Des employés français de General Electric
avaient ainsi pour habitude de s'échanger des
photos grivoises glanées sur Internet. Un jour,
un de ces mails est envoyé malencontreusement
à la directrice d'une filiale aux Etats-Unis.
Cette haute responsable de la chaîne NBC ne
partageait semble-t-il pas les mêmes hobbies
que ses collègues de Bourgogne.... Les dix-huit
salariés qui figurent sur la liste des destinataires
du message ont été convoqués
par la direction qui a scrupuleusement vérifié
l'usage qu'il faisait de leur ordinateur. Une photo
dénudée = quatre salariés licenciés,
quatorze autres mis à pied pendant quelques
jours. Pour justifier ces sanctions, General Electric
se fonde sur la charte informatique de la société
inscrite dans le règlement intérieur
qui interdit l'utilisation de l'ordinateur à
des fins personnelles. Pour sa part la CGT estime
que le comportement des salariés ne constitue
pas une faute grave et trouve les sanctions disproportionnées.
Lionel Berthel, délégué CGT,
a ainsi déclaré : "On ne vire
pas les gens pour cela. C'est à cause du côté
puritain de la direction américaine."
Rien n'y a fait.
La patronne a-t-elle apprécié?
Un webmaster travaillant dans une société
de presse, nous a raconté qu'il a un jour,
envoyé à sa patronne, un lien actif
vers un site X qui proposait des "animations"
live. Pas dépourvu d'humour, ce mail destiné
à un collègue de bureau, était
titré : "Pour faire progresser les visites
de notre site, une solution !" Nous ne savons
pas comment ladite patronne a pris la chose...
Dommage pour la prime de fin d'année...
Il n'y a pas que le sexe qui fait faire des bêtises,
la preuve : un internaute qui travaillait pour
la hotline interne d'une multinationale n'a pas évité
l'erreur fatale sous le coup de la pression. Un collègue
lui envoie - en copie - un mail destiné
à une employée de la société :
dans ce message, son collègue explique à
celle-ci que si elle avait été plus
sérieuse dans son travail, l'incident ne lui
serait jamais arrivé. Au lieu de répondre
à son collègue, il appuie sur la touche
"répondre à tous" et écrit
ce message laconique : "bien dit !". Résultat,
la collègue fautive l'a incendiée lui
reprochant son "attitude non-constructive"
et le mail a été envoyé à
ses supérieurs. Sa prime de fin d'année
a été réduite et il a changé
de poste six mois plus tard. L'aspect positif de la
chose, c'est que ses nouvelles fonctions étaient
plus en rapport avec sa formation et moins stressantes.
Inutile de préciser qu'il existe d'autres solutions
pour changer de poste.
Faux gagnant et vrai scoop
L'argent fait parfois tourner la tête. Un internaute
nous a raconté qu'il a reçu un jour
un mail d'Hiphiphip lui annonçant qu'il avait
gagné 104 470 francs grâce au programme
d'affiliation. Malheureusement, ce mail ne lui était
pas destiné, l'argent non plus... Dommage.
Notre même journaliste qui a aussi de la chance,
reçoit par erreur des informations confidentielles
sur un projet de site de courtage en ligne. Le journaliste
avertit son correspondant et lui assure qu'il ne publiera
pas l'info. En échange, il lui demande de l'avertir
en premier, lorsqu'il sera possible de parler du site.
L'ingrat ne l'a jamais prévenu...
Ce sacré Bart Simpson...
10 personnes licenciées, 80 personnes suspendues
sans salaire dans une compagnie d'assurance britannique
pour avoir envoyé des images suggestives de
Bart Simpson. Le dessin truqué d'un personnage
de la série américaine les Simpsons,
n'était pas du goût de tout le monde,
un des directeurs de la Royal and Sun Alliance a donnée
l'alerte. L'enquête a permis de découvrir
que Bart Simpson n'était pas le seul à
avoir subi un mauvais traitement : Kermit la grenouille
et un âne dont l'identité n'a pas été
révélée feraient partie de "victimes".
Là encore, c'est l'utilisation de la messagerie
à des fins privées qui est mise en avant
pour justifier les sanctions...
Sacrilège ! Même
la CIA s'y met
A la CIA, quatre employés ont été
renvoyés et au moins dix autres ont été
suspendus pendant 45 jours sans rémunération.
Motif : l'échange de courriers électroniques
"inappropriés". La CIA n'a pas voulu
donner plus de précisions sur cette affaire
qui a été prise très au sérieux
puisque l'enquête a duré sept mois, touché
160 personnes et a fait remonter l'activité
de la maison, quinze ans en arrière.
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