Julien, Nikos, Clémence ...

'julien sorel est un de mes héros romanesques préférés.'
"Julien Sorel est un de mes héros romanesques préférés." © Cécile Debise / L'Internaute Magazine

Julien, Nikos et Clémence sont-ils des prénoms choisis au hasard ou ont-ils une signification ?

Olivier Delorme : Pas du tout ! Julien, c'est pour moi une référence à Julien, dit l'apostat, l'empereur romain qui essaya, à un moment où l'empire romain était devenu chrétien, de le ramener au paganisme. Et puis c'est un peu aussi un hommage à Stendhal.... Julien Sorel est depuis toujours un de mes héros romanesques préférés. Même si mon Julien n'a pas grand-chose à voir avec lui.


Clémence, elle, est juge, et peu clémente... L'autre femme du roman s'appelle Constance et elle est d'une constance à toute épreuve. Mais cette Clémence Volkovsky, c'est aussi une manière de rendre hommage à la juge Laurence Vichniewski (c'est venu en cherchant des sonorités semblables).


De même, l'autre juge, Adam Lebeau, est une manière d'hommage à Eva Joly, dont la lecture du livre de Mémoires m'a été fort utile pour tout ce qui touche, dans mon roman, aux affaires de corruption politique. Finalement, le seul qui ait reçu son prénom par hasard, c'est Nikos... Parce que c'était son nom, Kalermis (Bel Hermès) qui était important pour l'histoire.