Sur les traces de Jonathan Livingston le goéland
En mer ou à terre, il n'est pas rare de les croiser. On ne sait pas toujours
les reconnaître, il est facile de les confondre. Pourtant, ils ont chacun
leurs particularités qui font d'eux des nageurs, des plongeurs et des pêcheurs
exceptionnels.
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Goélands Photo © Muriel Loviton
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Chez les oiseaux marins, on distingue ceux qui ne reviennent vers les côtes
que pour nicher, ceux qui reviennent pour dormir et ceux qui parfois, peuvent
s'installer à l'intérieur des terres, près des plans d'eau.
Les oiseaux pélagiques tels que le macareux
moine, le fulmar boréal et le
puffin des anglais passent la majeure partie de leur existence en
mer. Ils nagent, pêchent et volent loin des côtes qu'ils ne regagnent qu'à
la période de nidification pour couver les ufs puis élever leurs petits.
Le fou de Bassan, le
pingouin Torda et le guillemot de Troïl
quant à eux, restent près des côtes, souvent abondantes en poissons. Les
cormorans et les goélands restent eux
aussi sur le littoral, rejoignant le littoral pour dormir.
Les cormorans, les goélands
et les sternes s'aventurent de plus en plus
à l'intérieur des terres où ils trouvent de quoi se nourrir près des plans
d'eau, des terres cultivées ou des décharges.
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Séchage Photo © Jacky Jourdren
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Tous ces oiseaux marins vivent de l'océan. Ils sont donc très sensibles
à la pollution. Les marées noires et les dégazages sont de réelles menaces.
Le mazout fait perdre toute l'étanchéité du plumage d'un oiseau, l'eau s'infiltre,
l'animal ne parvient plus à se réchauffer. Les conséquences sont les mêmes
que pour une combinaison trouée pour un plongeur.
Planant sur les courants d'air, plongeant pour se nourrir, ils accompagnent
le marin dans ses périples, partageant avec lui le goût pour la mer et
pour la liberté.