En 1992, une étude dirigée par l'Association interconsulaire de la Loire Atlantique et qui sera actualisée en 2002 par le Conseil Général indique que, parmi les sites retenus de Guémené-Penfao (44), Ingrandes (49), Montaigu (85) et Montfaucon (49), Notre-Dame-des-Landes est le plus judicieux. Les principaux arguments sont les suivants :
» Un aéroport de la taille de celui envisagé (9 millions de passagers attendus selon les résultats de l'enquête publique) doit être adossé à une agglomération importante. C'est le cas de la métropole Nantes / Saint-Nazaire qui rassemble près de 900 000 habitants et qui est, de loin, la principale agglomération du Grand Ouest.
» L'aéroport Grand Ouest doit être accessible facilement par la route, ce qui est le cas du site de Notre-Dame-des-Landes. De plus, les axes routiers et ferroviaires présents permettent d'envisager un bon niveau de desserte, spécialement pour les départements bretons.
» Le déplacement de l'aéroport Nantes Atlantique sur le site de Notre- Dame-des-Landes permet d'éviter ou de réduire les déplacements de personnel, compte tenu de la proximité de l'ancien site (30 km).
» Des terrains utiles à l'implantation du projet sur le site de Notre-Dame-des-Landes appartiennent déjà à la puissance publique suite à la création sur cet emplacement, en 1974, d'une zone d'aménagement différée.
Comparaison des différents sites d'implantation
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Guémené
Penfao
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Ingrandes |
Montaigu |
Montfaucon |
Notre Dame des Landes |
L'aménagement du territoire |
5
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3
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3
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4
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4
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La desserte |
4
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4
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4
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4
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5
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Le bassin d'emploi proche |
3
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2
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4
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4
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5
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La possibilité d'acquérir des terrains |
3
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3
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3
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2
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5
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Total non pondéré |
15
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12
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14
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14
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19
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Source : Résultats de l'enquête publique / 2006 |