C'est le moment de... regarder s'envoler la cigogne

Un oiseau facile à repérer

Profitez de l'entrée dans la saison hivernale pour lever les yeux et profiter du ballet gracieux offert par ces grands échassiers de la famille des Ciconiidés.

Les cigognes blanches que l'on peut observer sur les toits alsaciens sont des cigognes occidentales. Elles passent chaque année par le détroit de Gibraltar pour rejoindre le Sahel.

Cet oiseau migrateur, originaire de Afrique, vient chaque année se reproduire en Europe. Il est facilement reconnaissable à son plumage blanc, ses ailes noires, son bec et ses pattes de couleur rouge. La cigogne blanche, ou Ciconia ciconia, mesure environ un mètre d'envergure, et son coup est long et légèrement courbé. Si vous observez un oiseau à la pointe du bec noirâtre et le reste du bec foncé, rassurez-vous, il s'agit d'une cigogne blanche juvénile.

Comment la retrouver en France ?

Les cigognes blanches se plaisent dans les zones marécageuses, où elles trouvent facilement les vers de terre, grenouilles, petits serpents, rongeurs et poissons qui constituent leur alimentation.

Si on observe facilement la cigogne blanche en Alsace et en Moselle, sachez également qu'elle est aujourd'hui très présente dans l'ouest et le nord-ouest de la France. On peut par notamment l'observer dans les cieux de la baie de Somme, de Normandie, du Poitou-Charentes et aussi en Ille-et-Vilaine. Elle préfère les zones découvertes pour construire son nid.

Si sa taille imposante permet de la remarquer aisément, il n'en va pas de même pour son cri. La cigogne blanche demeure un oiseau peu bavard, même si elle peut émettre quelques sons gutturaux de temps à autre. Le son qui permet de l'identifier aisément ressemble d'avantage à un cliquetis qu'à un véritable chant d'oiseau.

Pour les retardataires, patientez jusqu'à la mi-février. C'est en effet à cette époque que les cigognes blanches viennent se reproduire dans des contrées plus occidentales. Les couples retrouvent chaque année le même lieu de nidification. En Alsace, région dans laquelle cet oiseau est désormais un emblème, on estime aujourd‘hui leur nombre à 300 couples environ.

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