Ode à la ville lumière...

Je me souviens de ma première arrivée à Paris et du cauchemars qui a suivi....

Ah non, en fait...
:)

Je viens de lire quelques articles dans des magasines et sur le net qui m'ont remis en tête ma première arrivée à Paris. J'avais pris le train. Solution simple et pratique. Le train arrive gare de l'Est. Je descends...
Et là, c'est l'horreur, la foule qui courre partout, le bruit, le brouhaha même, les gens qui parlent, s'énervent, s'injurient , et les odeurs.
Les odeurs surtout. Les odeurs de pollution, de saletés de toutes sortes, d'urines et d'excréments. Et puis, il y a  l'atmosphère, lourde, pesante... la tension permanente, l'agressivité également.
Et ça partout, depuis la gare, jusqu'à ma destination en passant par la torture du métro. Ah, le métro parisien, tout un poème !

Mais passons.

J'ai longtemps cru que mon aversion (relative) pour cette ville (qui se maintient malgré l'âge et les séjours sur place) était du à mon statut de campagnard et à l'habitude de l'air pur.
Et bien, non.
Ce n'est pas du, uniquement, à cela...

J'ai voyagé, il y a quelques années à coté d'une mexicaine qui s'en retournait profiter du soleil.
En 9 heures de vol, nous avons largement eu le temps de discuter.
Elle m'a notamment fait part de ses mésaventures parisiennes. Originaire de Mexico, et ayant séjourné dans plusieurs grandes villes dont Los Angeles, elle était pourtant habituée à la vie citadine.
Elle a été choquée par l'accueil reçu, la saleté et l'impolitesse des gens au point de déprimer.
Elle ne se voyait pas rester ainsi pendant plusieurs mois.
Saisissant une opportunité d'aller à Dijon, elle y passa un excellent séjour et visita d'autres villes françaises avec un grand plaisir.
Connaissez vous le syndrome japonais  (Encore appelé syndrome de Paris) ? C'est l'un des syndromes du voyageur.

Parmi ceux-ci, il existe, par exemple, le syndrome de Stendhal (ou syndrome de Florence).
Celui-ci se déclare chez certaines personnes lorsqu'elles se retrouvent en présence d'une grande quantité d'oeuvres d'art, comme dans la ville de Florence par exemple.
Il y a également le syndrome de Jérusalem. Même principe que celui de Florence mais du à la religion. Pour le syndrome indien, c'est la perte de tout repère habituel qui fait lâcher prise aux voyageurs occidentaux.
A chaque fois, les symptômes sont des hallucinations, un état délirant aigu, des vertiges, des suées, de l'anxiété... Cela peut entraîner l'hospitalisation et/ou le rapatriement de la victime.
Même chose pour le syndrome de Paris.
Les touristes qui arrivent à Paris, souvent avec une certaine image, douce, de la capitale, image issue tout droit du cinéma et des mythes, reçoivent un choc en contemplant la réalité.
Ce syndrome touche beaucoup les japonais. Ceux-ci possèdent une vision particulièrement idéalisée de cette ville. Cela s'ajoute à des différences culturelles très marquées entre les français et les japonais.

Saletés, agressivité, tensions ...
Les mots utilisés pour décrire le contact avec la capitale française ne sont pas flatteurs...
Mais pour vous, comment s'est passé votre première arrivée à Paris ?
Quels souvenirs en gardez vous ?