Radar de chantier : fonctionnement, amendes, points perdus

Radar de chantier : fonctionnement, amendes, points perdus Destinées en premier lieu à assurer la sécurité des ouvriers, les radars de chantier ont peu à peu fleuri sur le bord de nos routes. Ils sont désormais officiellement nommés radars autonomes.

Les conducteurs ne sont pas les seuls à être en danger sur les routes et autoroutes. Il y a également les personnes qui travaillent sur les chantiers. Sur ces emplacements, les vitesses ne sont que trop peu respectées, c'est pourquoi un nouveau dispositif appelé radar de chantier ou radar autonome a vu le jour. Depuis, leur localisation a évolué et ils peuvent désormais être installés dans d'autres zones jugées dangereuses. Lors de leur arrivée, les radars de chantier avaient parfois explosé les records de flash !

Radar de chantier : fonctionnement

Les radars de chantier sont des radars semi-fixes. Très mobiles, de taille réduite, ils sont signalés par des panneaux "contrôle radar". Les automobilistes sont donc prévenus et doivent obligatoirement ralentir. Sur des routes où la vitesse autorisée est de 90 km/h, il se peut, par exemple, que la limitation descende à 70 km/h voire à 30 km/h lors de la durée d'un chantier. Les radars de chantier devaient avant tout servir à protéger le personnel travaillant sur les routes. Ces zones, où les conducteurs ne respectent pas forcément les limitations de vitesse, peuvent être particulièrement dangereuses pour ces personnes en plein travail.

Radar de chantier ou radar autonome ?

Les radars de chantier étaient donc placés au début du chantier ou de la zone de travaux, et pouvaient être déplacés en fonction du chantier. Expérimentés depuis 2012, les radars de chantier se sont démocratisés à partir de 2015. En 2012, lors des tests des premiers radars de chantier, 100 % des conducteurs ont été contrôlés en excès de vitesse sur ces zones de travaux et les premiers appareils installés ont affiché des chiffres impressionnants ! Depuis, la terminologie a changé et on parle de radars autonomes. Leur nombre est en hausse et leur utilisation a changé. Ils ne sont plus forcément installés dans des zones de chantier mais à proximité de zones jugées dangereuses. Leur poids contenu et leur taille réduite permet de facilement les déplacer puisqu'ils peuvent être reliés par wifi. Il est ainsi difficile de connaître leur localisation précise.

Radar de chantier : amendes et retrait de points

Les radars de chantier, tout comme les radars tronçons ou les radars fixes, laissent une marge de tolérance de 5 km/h en dessous de 100 km/h et de 5 % au-dessus de 100 km/h. Quand cette marge de tolérance est dépassée, la sanction sera une amende (voir : Montant des amendes : le barème) et un retrait de points sur le permis en fonction du dépassement. Donc pour une vitesse réelle de 89 km/h, la vitesse retenue sera de 84 km/h.

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