Italie
 
Le Colisée à Rome, en Italie © Béatrice Domejean
 
L'Italie n'arrive qu'au 20e rang du classement car seulement 16 % des Italiens se déclarent "très heureux".

Pauvreté. L'Italie a l'un des taux de pauvreté les plus élevés de l'Europe des 25 (19 %). Mais, comme en Espagne, seulement 55 % des Italiens craignent de basculer dans la pauvreté : un chiffre relativement faible comparé à celui de l'Europe des 25 que l'on peut expliquer par une importante solidarité familiale qui agit comme un filet en cas d'accident.

Travail. En une décennie, la lutte contre le travail au noir et les réformes sur le marché du travail ont permis de faire baisser le taux de chômage en Italie : il est tombé à 8 % ces dernières années, son niveau le plus bas depuis 1992. Mais c'est le travail à temps partiel qui se développe le plus dans la Péninsule.

Protection sociale. L 'Italie se caractérise par des dépenses de protection sociale relativement faibles (24,1 % du PIB) et par une répartition atypique entre les grands postes de dépenses : le pays ne consacre qu'une part relativement faible au chômage et à la famille. Ce qui pourrait expliquer que moins d'un Italien sur deux se dit satisfait de son modèle social.

Délinquance. Avec 4 236 infractions pour 100 000 habitants, le taux de délinquance italien reste inférieur à la moyenne européenne (7 232 pour 100 000 habitants).

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