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Un chercheur du centre de contrôle te de prévention des maladies (USA) fabrique étudie le virus grippal responsable de la pandémie de 1919, afin de savoir ce qui l'a rendu si pathogène.
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Photo : Jame gathany/Phil/cdc
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Mieux vaut prévenir que guérir
La vaccination consiste à infiltrer préventivement dans le corps des virus "atténués" ou "inactivés" (c'est-à-dire incapables de rendre malade). Cela permet de stimuler la production d'anticorps. Plus tard, si le véritable virus s'attaque à l'organisme, celui-ci sera tout prêt à se défendre.
Nouvelles stratégies vaccinales
De nouvelles stratégies vaccinales continuent de voir le jour comme les vaccins polyvalents (renfermant plusieurs molécules immunisant un individu contre plusieurs maladies), ou protéiques (seules sont utilisées une ou quelques protéines du virus dont on fait un vaccin).
Des recherches sont également en cours concernant les produits chargés d'activer les réponses immunitaires. Le plus utilisé est le sel d'alun, peu efficace. On tente donc d'en élaborer un plus puissant, en prenant soin qu'il ne provoque de maladies auto-immunes. Mais aucune molécule n'a encore été homologuée chez l'homme.
Autre piste suivie de près : la voie d'administration. Car qui dit vaccin dit encore piqûre, un engin répulsif et onéreux. Pourquoi pas des vaccins qui s'avalent ou sous forme de patch ?
A quand un vaccin anti-sida ?
Ce virus a la particularité d'infecter justement nos cellules immunitaires. Les efforts sont donc orientés vers la production d'une réponse immunitaire permettant de générer des cellules capables de détruire les cellules infectées. Un tel vaccin pourrait voir le jour vers 2010.
Les antiviraux
Une fois infecté, il ne sert plus à rien d'être vacciné. Les malades se tournent vers les antiviraux. Aujourd'hui, on en utilise une vingtaine, contre moins de cinq au début des années 1980. Seulement, tout antiviral implique des effets secondaires. Car aucun de ces produits n'est à la fois totalement inoffensif pour l'homme et complètement toxique pour le virus.
Des antiviraux existent contre les infections grippales, avec la découverte de l'oseltamivir, inhibiteur d'une enzyme du virus qui permet à ce dernier de se détacher de la cellule. Bonne nouvelle également concernant le virus de l'hépatite B, dont un antiviral devrait arriver sur le marché cette année. Enfin, un antiviral contre l'hépatite C est en phase clinique.
Et contre le sida ? Depuis 1996, les trithérapies (l'association de trois antirétroviraux) ont révolutionné le traitement du sida et diminué sa mortalité, du moins dans les pays ayant accès aux médicaments.
Bien sûr, on continue de chercher d'autres molécules pour bloquer le VIH à différents niveaux.
Bref, bien des combats restent à mener pour remporter la guerre contre les virus, vues la facilité et la rapidité avec laquelle ces microbes parviennent à se métamorphoser.
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