L'Internaute > Science  > Biologie > Dossier > La mémoire : définitive ou précaire ?
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Sujet illustré

La psychologie cognitive a établi un modèle modal de la mémoire, basé sur la distinction : mémoires sensorielle, à court terme et à long terme. En effet, toutes trois fonctionnent différemment et pour conserver très longtemps une information, il est nécessaire de passer par les deux premiers états.

Souvenirs des sens

La mémoire sensorielle conserve les informations (stimulus) fournies par nos sens, elle ne nécessite aucune attention particulière.

Si le message est visuel ou auditif, on parle alors de mémoire de représentation perceptive. Nous y trouvons deux sous-systèmes, à savoir la mémoire iconique (de la perception visuelle) et la mémoire échoïque de la perception sonore.

Ici, le souvenir est précaire car sa mémorisation se confond avec l'analyse qu'en fait le cortex (comme il le fait constamment pour toutes nouvelles informations), et il n'est perçu que par le réseau neuronal de la fonction qui l'a capté sans aucune attention particulière. Dans ce réseau, la perception demeure éphémère. Mais cette première étape est un passage obligé pour retenir une information à court terme.

Mémoire temporaire

Elle en fait le fruit de l'attention portée à la première. De cette façon, le message s'inscrit dans le cortex sous la forme d'un circuit neuronal. Elle vit moins d'une minute et nous permet de retenir, environ, de 5 à 9 éléments. Ce circuit est caduc, mais grâce au phénomène de répétition il peut se graver de plus en plus profondément, on parlera alors de mémoire à long terme. Egalement appelée mémoire de travail, elle apparaît souvent comme une simple transition, mais en réalité, il semble qu'elle soit davantage liée à un processus de raisonnement.

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