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Théories/Contre-théories

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60% des Français pensent que la terre tourne autour du soleil en un mois, et 59,4% des américains croient que les dinosaures vivaient à la même époque que les hommes préhistoriques*. 52% d'Européens restent pour leur part persuadés que l'astrologie est une science.

Bref, la culture scientifique dispose encore d'une large marge de diffusion. Mais ce n'est pas seulement sur le terreau de la méconnaissance que fleurissent les théories contestataires.

La contestation, phénomène intemporel
L'histoire scientifique regorge de théories et de contre-théories. Certaines contestations sont basées sur des préjugés idéologiques ou des convictions religieuses - et trouvent un écho auprès d'un large public parfois excessivement méfiant à l'égard de la science, et sans doute mal informé.

D'autres se fondent sur une hypothétique "théorie du complot" pour dénoncer "l'hégémonie" d'une thèse scientifique communément admise - et peut-être l'idée de la remise en cause globale d'un système est-elle particulièrement excitante pour certains chercheurs.

D'autres encores se nourrissent d'arrière-pensées économiques. Mais certaines contestations, parce qu'elles émanent de chercheurs d'un très haut niveau scientifique, méritent d'être examinées avec toute la rigueur nécessaire. L'histoire des sciences n'est-elle pas jalonnée de ces changements de paradigme bouleversant nos conceptions (on pense à la relativité restreinte et plus encore à la physique quantique) ?

Nous avons choisi de nous concentrer ici sur trois exemples de contestation : la première - celle des causes humaines du réchauffement climatique - illustre le conflit entre science et intérêts économiques ; la seconde - celle du darwinisme - est une négation même de la science ; la troisième enfin, celle de l'expansion de l'Univers et donc du Big Bang, incite à la réflexion.

Fraudeurs et contestataires
Précisons qu'il ne faut pas confondre contestation scientifique et fraude. De cette dernière nous disposons d'un tout récent exemple avec le cas du professeur sud-coréen Hwang Woo-Suk. Alors que le fraudeur falsifie volontairement ses résultats, le contestataire présente une théorie alternative, fondée sur ses propres expériences ou en interprétant différemment des résultats précédemment établis.

*Sources : Résultats de l'enquête Eurobaromètre 2001, Science and Engineering Indicators 2002
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