Les effets sur l'environnement

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L'agriculture est le symbole de la super productivité. De 1960 à 1980, le credo était de produire toujours plus : c'est la révolution verte. L'objectif est clair : produire en quantité pour répondre aux besoins alimentaires de la population grandissante. Les pays développés sont les premiers bénéficiaires de cette méthode d'agriculture. L'élevage a connu également une activité en forte expansion. Mais ces moyens de production apportent leur lot de désagrément pour la nature mais aussi pour la santé publique.

Champ de blé
 
Les engrais utilisés pour accélérer la croissance des cultures ont appauvri les sols. Photo © Jean-Luc GALLWITZ (galerie photo de L'Internaute)
 

Tous les moyens sont bons pour augmenter le rendement

Les agriculteurs ont été longtemps conforté dans l'idée qu'il fallait produire toujours plus. Grâce aux techniques modernes élaborées ces dernières décennies : modernisation du matériel, produits chimiques tels que les engrais, les insecticides, les fongicides… la production peut suivre la demande.
L'élevage suit le même exemple avec une rentabilité effrénée, au détriment du bien être des animaux. Les bêtes sont parquées dans des espaces fermés réduits et sont nourris exclusivement par l'éleveur, généralement par des farines animales.
Cette intensité de production ne tarde pas à récolter ce qu'elle a semé pendant des années : une grave pollution environnementale, ainsi que de graves problèmes de santé publique.

Le revers de la médaille

En utilisant des produits chimiques en forte concentration, les sols ont fini par être pollués. Les engrais, les pesticides et autres fongicides détruisent la fertilité des sols et pénètrent même les nappes phréatiques, situées pourtant à des centaines de mètres de profondeur. Les cours d'eau sont ensuite contaminés et l'écosystème s'en trouve alors sérieusement perturbé.

récolte de maïs
 
Les cultures d'OGM représentent moins d'1% des surfaces cultivées en France. Photo © Pascal PKUQUET (galerie photo de L'Internaute)
 

Souvenez-vous, aussi, du problème d'élevage de porcins en Bretagne. Les déchets générés par les porcs étaient riches en nitrates. En se décomposant, les nitrates ont infiltré ces nappes d'eau souterraine, empêchant les Bretons de boire l'eau du robinet pendant de nombreuses années.
Autre problème : la résistance parasitaire. A trop vouloir tuer tout parasite sur les plantes à coup de bombes, les parasites de tout ordre, champignon ou encore insecte s'y sont adaptés et ont développé des résistances à ces produits. Résultat : ils sont devenus inefficaces et ils ont donné naissance à de nouvelles espèces de parasites plus dévastateurs pour les cultures.
Pour résumer les sols sont érodés, appauvris, pollués par ce mode de production intensive. Mais le pire de tout, ce sont les graves répercussions sur la santé des consommateurs, allant du plus léger comme les allergies au plus grave comme la maladie de la vache folle.

Face à ces impacts catastrophiques, certains agriculteurs et éleveurs préfèrent revenir à une production moindre, toujours de qualité mais en accord avec l'environnement. L'agriculture biologique commence à faire de plus en plus d'adeptes, surtout en France. Les OGM s'avéreraient, également un moyen de lutter contre les attaques de tout parasite sans avoir recours à des produits chimiques. Les Etats-Unis ainsi que les pays sud américains en sont de fervents adeptes avec le soja. En France, l'utilisation d'OGM est loin d'être pour tout de suite, surtout que le gouvernement allemand a suspendu momentanément l'usage du maïs transgénique Mon810 en Allemagne.

 

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