Aux pôles, des enjeux :

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Sujet illustré

Le 1er mars 2007 a marqué le début de la quatrième année polaire. A l'heure où le réchauffement climatique inquiète et que le rôle de l'homme en tant qu'acteur principal de ce phénomène est avéré, les pôles deviennent des laboratoires de recherche de l'extrême.

 

 
La baie d'husdon au Québec. Photo © David Rouault (Galerie photo de L'Internaute)
 

Du jamais vu ?

Terres méconnues mais pas ignorées, les pôles ont déjà intrigué les scientifiques et les communautés internationales par le passé. Cette quatrième année polaire intervient 125 ans après la première année polaire internationale, 75 ans après la deuxième et 50 ans après l'Année géophysique internationale.

Mais le contexte de création de cette nouvelle année polaire est loin d'être le même. Depuis quelques années, le réchauffement climatique n'est plus considéré comme un simple phénomène naturel. Inquiétant et accéléré, on pense désormais que l'Homme, à cause de ses émissions irraisonnées de gaz à effet de serre, en est l'acteur principal. Etudier aux pôles revient donc à comprendre les dérèglements climatiques actuels et leurs conséquences, mais aussi à obtenir le plus d'informations possibles pour modéliser les scénarios futurs.

Les objectifs

Les missions scientifiques menées en Arctique et Antarctique sont nombreuses et s'inscrivent dans le cadre de la quatrième année polaire internationale. Un véritable coup d'accélérateur sur les recherches scientifiques. L'objectif global est d'augmenter considérablement les connaissances concernant ces milieux si particuliers. Scientifiques de toutes nationalités et spécialités ont pour but de comprendre :
» Le rôle des pôles dans la régularisation des climats
» L'état de santé de la banquise et ce qu'il adviendrait en cas de disparition des glaces océaniques
» Les interactions entre les océans, l'atmosphère, le climat et la banquise
» L'élévation des températures moyennes de la planète
» Les comportements actuel et futur des océans
» Les impacts environnementaux

L'épée de Damocles

Difficile de réagir face à la crise induite par le réchauffement climatique. Avant de prendre des décisions, il faut avoir de bons arguments scientifiques. C'est pourquoi l'Union Européenne a mis en place un projet pilote nommé Damocles pour Developping Arctic Modelling and Observing Capabilities for Long-term Environmental Studies. Pas moins de 46 laboratoires sont affiliés à ce projet qui devra rendre compte des changements climatiques observés en Arctique. La célèbre goélette Tara s'inscrit dans ce projet.

 

EN IMAGES  Tara, voilier des glaces


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