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Eau douce : une source qui se tarit
L'or bleu est au cœur des préoccupations de l'homme, surtout l'eau douce. Elle est inégalement répartie à la surface du globe et est majoritairement concentrée dans l'hémisphère Nord sous forme de glace, de lacs, de nappes phréatiques... Certains continents comme l'Afrique en manquent cruellement faute de précipitations. Le responsable ? Le climat et surtout le réchauffement global qui accentue la désertification dans ces régions et raréfie les pluies.
Cette inégalité de répartition d'eau douce n'est pas sans conséquence sur l'homme et elle est même devenue une véritable source de conflits entre pays. Tout est bon pour récupérer l'eau d'à côté ou exploiter un cours d'eau voisin.
Mais les pays pauvres ne sont plus les seuls à être confrontés à la pénurie d'eau douce. En France, la sécheresse sévit de plus en plus souvent et appauvrit drastiquement les nappes phréatiques. Cette année encore, le pire est à craindre surtout si une nouvelle canicule de 2003 se produit. Outre l'augmentation de la température, l'exploitation intensive des sols et donc leur détérioration empêche une bonne réalimentation des nappes souterraines. L'eau des pluies ruisselle de plus en plus et ne pénètre plus dans le sol pour atteindre ces stocks naturels.
Le cycle de l'eau n'est pas vraiment perturbé car l'eau revient toujours dans les océans, mais l'eau douce se fait de plus en plus rare !
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