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Il est préférable d'intégrer les panneaux solaires à la toiture plutôt que de les poser sur cette dernière. C'est plus cher, mais le résultat esthétique est bien meilleur.
Installation du capteur Clipsol TGD - © Clipsol
Nul besoin d'habiter sur la Côte d'Azur pour profiter de l'énergie solaire. Avec un ensoleillement de 1497 h (moyenne à Metz), une surface de moins de 10m² de panneaux photovoltaïques assure 1800 kWh/an. Hors chauffage et eau chaude, 70% de vos besoins sont ainsi assurés.

Outre le facteur d'ensoleillement, la disposition des panneaux solaires est très importante. Les performances varient du simple au double en fonction de l'inclinaison. Pour obtenir un résultat optimal, il faut les placer perpendiculairement au soleil. L'angle dépend donc de la latitude, de la saison, et de l'utilisation prévue : si par exemple on veut plus d'électricité en hiver, il faut un angle plus grand que pour une utilisation estivale. Le must, étant, évidemment, des panneaux orientables.

Comment ça marche ?
Les panneaux photovoltaïques transforment l'énergie solaire (les photons) en courant électrique (les électrons). La puissance issue du capteur est proportionnelle à l'intensité lumineuse. Le courant produit doit ensuite être transformé par un onduleur en courant alternatif afin d'alimenter les appareils électriques. L'onduleur sert aussi à supprimer les variations d'intensité dues aux intermittences du soleil. Mais pour le stockage, il faut repasser en courant continu. C'est le rôle du redresseur. Puis l'électricité est stockée dans des accumulateurs, qui assurent jusqu'à une semaine d'autonomie.

Des améliorations constantes
Le prix de revient du photovoltaïque a considérablement baissé (100 euros en 1975, 2 euros aujourd'hui). Et ce grâce au silicium, un matériau abondant et non toxique qui a conquis 93% du marché des capteurs solaires. L'avenir pourrait pourtant se situer ailleurs : les chercheurs planchent déjà sur des cellules photovoltaïque à base de cuivre et d'indium, de moins de 2 micromètres d'épaisseur ! Encore mieux, les nanomatériaux, ultra-minces et flexibles, pourraient aussi à terme remplacer les bonnes vieilles plaques solaires.

Les batteries restent le point faible de telles installations. Au plomb, elles sont très polluantes et difficiles à recycler. Celles au lithium ont une durée de vie limitée (de cinq à huit ans), et leur remplacement coûte cher.

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