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Le cône de lumière d'un observateur, immobile soit l'ensemble des points reliés causalement à celui-ci : la vitesse de la lumière, c, étant finie, une section du cône a pour surface, au temps t : PI.(ct)2
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Les physiciens ont une difficulté fondamentale avec le temps : rien (enfin presque, mais cela ne change pas l'argumentaire) dans les lois physiques connues ne privilégie une direction particulière pour l'écoulement du temps.
Or le temps s'écoule bien dans une direction bien précise, et sans s'amuser à revenir en arrière : tout dans notre expérience nous l'indique.
Finalement, qu'est-ce que le temps ? Est-il continu ou discret ? Est-il fondemental ou une simple illusion ? Est-il, en d'autres termes, une propriété émergente qui n'a plus cours aux petites échelles (la physique quantique présente de nombreux paradoxes temporels qui donnent à penser que peut-être, les choses se passent ainsi) ?
Malgré tout, les choses ne sont pas être pas si compliquées, quoique pas dans le sens le plus intuitif. Car la théorie de la relativité restreinte nous apporte une réponse assez claire sur au moins un point : le temps, implique-t-elle, ne s'écoule pas.
Comprenons-bien de quoi nous parlons : nous nous déplaçons dans le temps, mais le temps lui-même s'écoule-t-il pour autant, ou bien traversons-nous des états successifs d'un (espace-)temps immuable ?
Cette façon de voir les choses est brillamment exposée par Brian Greene (l'auteur américain de
L'Univers Elegant) dans son dernier ouvrage,
La Magie du Cosmos (lire la critique du livre).
