Rentrée littéraire 2007



Amour et poésie

» Titre : C'est fou, une fille...

» Auteur : Marie Billetdoux

» 
Editeur : Albin Michel (22 août 2007)

» 
Genre : Récit

» 
Public :

Pour ceux qui aiment la poésie et la beauté des mots.

 
Marie Billetdoux
Photo © DR
 

» Résumé :

Un homme et une femme passent la nuit ensemble. Mais l'harmonie des corps s'efface peu à peu sous le poids du passé de chacun.

» 
L'avis de la rédaction :

Le thème de l'histoire (un homme, une femme, une rencontre aussi improbable qu'harmonieuse) avait tout pour me séduire mais je ne suis pas rentrée dans le style de Marie Billetdoux. C'est purement personnel, mais j'ai trouvé les scènes d'amour trop poétiques et métaphoriques. Je suis restée à distance de ce couple alors qu'une description plus concrète, et même plus crue, m'aurait permis de mieux ressentir les émotions des personnages. Là, tout me semble assez obscur, trop de détours et de non-dits pour au final, peu d'empathie pour les héros. La femme est trop soumise, pas assez guerrière ; lui est définitivement antipathique. Je regrette que l'auteure ait choisi de donner une tonalité amère à cette histoire, en oubliant la beauté d'une telle rencontre. Sa vision des rapports entre hommes et femmes est bien noire, alors qu'il aurait été intéressant de souligner l'ambivalence des relations humaines, porteuses à la fois de bonheur et de malheur. A la fin de la lecture, on ne garde que le négatif avec une question : "A quoi bon ?"

»
Passages marquants du livre :

"Et pourquoi veux-tu de la lumière ?
- Ca a besoin de voir, un homme…
Elle surprit son torse redressé à la verticale, il était assis en crapaud sur ses deux cuisses repliées. Ses grosses mains de part et d'autre profitant de la surprise s'emparèrent des jambes restées inertes sur le coussin, il en jeta une sur chaque épaule.
- Mais qu'est-ce que tu veux voir…"

"Je t'aime parce que, avec toi, je suis moi, je peux être moi. Je t'aime parce que, avec toi, je ne suis plus moi, je peux, ne plus, être moi. S'ils avaient pu tout de suite, lorsque, après s'être unis, ils s'étaient lancés à ouvrir la bouche, entendre la dissonance qui mit leurs anges dos à dos, ils eussent su que les ennemis non pas viendraient du dehors, qu'ils occupaient la place déjà ; qu'on en comptait deux, pas plus."



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