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 FESTIVAL 
Mai 2006

"Frictions" à Dijon, la création est encore vivante

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Une sixième édition du festival pour frissoner et se frotter à la fiction.
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Lieu : Salle Jacques Fornier, Parvis Saint-Jean, Salle de la Cie l'Artifice, Jardins de l'Hôtel Chartraire de Montigny, Orangerie... et dans pleins d'autre lieux à Dijon, en Côte-d'Or.
Dates : du 19 au 27 mai 2006
Renseignements et réservations :
Le centre dramatique national au
03 80 30 12 12
Tarifs : entre 8 et 20 € pour un spectacle, 5 € avec la carte blanche.
Sur le Web : www.tdb-cdn.com

Du 19 au 27 mai, ce sont plus de 25 spectacles, rencontres et projections de films que propose le festival "Frictions" pour sa sixième et dernière édition. Pour sentir les frissons de la vie, se frotter à la création bouillonnante, tomber amoureux de la poésie, le Théâtre Dijon Bourgogne invite de jeunes et prometteurs auteurs, metteurs en scènes, comédiens, artistes et poètes, à investir les planches.

Neuf jours et nuits seront habitées par ce festival poétique de spectacle vivant et vivace, mettant à l'honneur l'écriture et la littérature, sans oublier l'innovation scénique. Une des questions qui préoccupera les festivaliers sera celle du devenir de l'événement historique lorsque la scène s'en empare. D'abord avec "September 11, 2001" spectacle joué par une companie venue des Etats-Unis, puis en prolongeant le débat avec une projection de courts-métrages sur le sujet. Dans un tout autre registre, le deuxième spectacle étranger du festival vient de la Suisse, pour dynamiter avec beaucoup d'humour les codes du grand spectacle. Plusieurs pièces, lectures et rencontres sont consacrées à l'auteur d'origine iranienne Reza Baraheni, soirées mises en résonnances avec la projection du film "Ten" d'Abbas Kiarostami. L'écriture poétique est par ailleurs représentée par Noelle Renaude qui nous fait découvrir Hélène Bessette, auteur de la fin du XXème siècle, ou par Julien Fisera pour une relecture de Martin Crump, par la poésie sonore du collectif "Lumière d'août", ou encore par le spectacle "Insert" qui s'inspire des textes de Philippe Minyama.

Les explorations scéniques avec danse, performances, vidéo, expériences sonores et autres tentatives technologiques ne sont pas en reste et toujours très actives avec "Fugitif(s)", inspiré de "L'Invention de Morel" de Bioy Casares, "Echo" basé sur les "Métamorphoses" du poète latin Ovide, ou également "Alladine et Palomide", d'après Maeterlink.
Les spectacles se poursuivent pendant deux journées dans un esprit de kermesse familiale avec les joutes philosophiques imaginées par Le Grand Balagan.

"Frictions" tisse des liens et du sens entre tous les événements proposés, pour mieux faire des étincelles et jaillir la création vive.


EN IMAGES Les plus belles photos de "Frictions"
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 Florence Girardeau, L'InternauteWeek End
 
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