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17/10/2006
Une nuit dans un phare
Les phares en France sont parfois ouverts à la visite, mais pas au logement, excepté celui de Fatouville. Outre un logement dans des chambres simples, ce lieu propose surtout la découverte d'un phare haut de 132 mètres, du haut duquel on peut admirer l'estuaire et le Pont de Normandie. Tenu par une passionnée, le phare est accessible par une petite route sinueuse indiquée par un dessin représentant la lanterne d'un phare. Le calme et le repos vous attendent donc dans ce lieu hors du commun.
HistoireDébutée en 1839, la construction du phare s'acheva en 1850. Durant ces onze années, une seule fut réellement consacrée aux travaux. Si au début ce phare fonctionnait à l'essence de colza, il fut ensuite alimenté par un groupe électrogène. Quatre gardiens se relayaient tous les soirs. Le phare de Fatouville, après avoir guidé les bateaux sur l'estuaire de la Seine, fut éteint et vendu. C'est en 1923 que le phare a été mis aux enchères par l'Etat pour 15 000 francs. Gaston David remporta la vente pour la somme de 30 000 francs et devint le propriétaire de son premier phare. A cette époque, le bâtiment servait pour la torréfaction du café vert.
Le gîteIl y a 14 ans, madame Durand, petite-fille de Gaston David vient s'installer dans le phare. Depuis l'an 2000 et après restauration, elle ouvre un gîte de cinq chambres, dont une familiale et propose aux visiteurs de partager sa passion pour ce bâtiment. Mais ce qui fait le charme exceptionnel de ce lieu, c'est le petit déjeuner, pris dans le phare. La table est dominée par l'escalier menant au sommet de la tour, que les hôtes sont invités ensuite à gravir afin d'admirer le panorama. A noter que la visite du phare n'est possible que pour les pensionnaires, un petit plus qui confirme ce sentiment de bien-être que dégagent les lieux.
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