Nikola Karabatic : la justice rattrape le champion du monde dans l'affaire des paris truqués
Nikola Karabatic n'est pas sorti d'affaire. On avait eu tendance à l'oublier mais le dossier des paris suspects dans le handball français n'est pas refermé. Le parquet de Montpellier, en charge du dossier, a annoncé ce vendredi matin qu'elle demandait le renvoi devant le tribunal correctionnel des 17 personnes mises en examen pour "escroquerie et complicité d'escroquerie" dont Nikola Karabatic. Le demi-centre de l'équipe de France de handball a toujours clamé dans son innocence dans cette affaire, estimant qu'il n'avait pas parié. Son frère Luka et leurs compagnes respectives, Géraldine Pillet et Jeny Priez, font également partie des suspects dans ce dossier.
L'affaire dite des "paris truqués" a éclaté au grand jour à l'automne 2012 lorsque Nikola Karabatic et plusieurs de ses coéquipiers montpelliérains de l'époque avaient été appréhendés par des policiers à la sortie d'un match PSG-Montpellier, au palais des Sports de Coubertin, le 30 septembre 2012. Les joueurs et certains de leur proche sont alors soupçonnés d'avoir parié sur le match Montpellier-Cesson du 12 mai de la même année, en misant sur le fait que le club breton mènerait à l ami-temps. Une pratique complètement interdite. Rappelons que la loi française est intransigeante sur le sujet : un texte de février 2012 stipule que le trucage d'un match professionnel est passible de trois ans de prison et de 15 000 euros d'amende.
EN VIDEO - Nikola Karabatic affirme à la police qu'il n'a pas parié.