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Le mascaret : surfer sur un fleuve > Témoignages

Jean-Baptiste, Toulousain de 23 ans, a surfé le mascaret de la Dordogne l'an dernier. Il nous raconte cette expérience.

 

"Une très belle journée de septembre, des amis, une belle région de vignobles... Tout est réuni pour passer un bon moment. A Saint-Pardon, des centaines de surfeurs, kayakistes, planchistes... n'attendent que ça. La vague doit arriver vers 13h30. Nous nous mettons à l'eau 30 minutes avant l'heure H. L'ambiance est super sympa, l'eau est froide, marron, mais tout le monde se marre. Ça y est, la vague arrive. Je réussis à la prendre quelques secondes mais rapidement, je tombe. C'est très étrange parce que la vague ne casse jamais, elle déferle sur une longueur impressionnante. Du coup, tous les muscles (en particulier ceux des cuisses) sont complètement tendus, contractés pendant la dizaine de minutes que dure la glisse !
J'ai passé une excellente journée, dans un village passionné par sa vague. J'aurais aimé y retourner cette année mais, malheureusement, mon emploi du temps ne me l'a pas permis."

 

Serginho Laus est Brésilien. Il est l'un des "spécialistes" de la Pororoca.

 

Serginho Laus.

"La vague est énorme, gigantesque. Il y a une montée d'adrénaline quand elle arrive. On a l'impression qu'elle va nous avaler ! A son arrivée, les oiseaux s'arrêtent de chanter, les animaux s'enfuient, le vent semble même s'arrêter de souffler. Quand la Pororoca apparaît, en se balançant à droite, à gauche, tu as le cœur qui se serre. Et sur l'eau, tu as une énergie incroyable." (propos extraits du film "Les fils de la lune").

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