Les pires pénaltys de l'histoire du football Joue-la (pas) comme Beckham
David Beckham fait assurément partie du cercle des meilleurs tireurs de coup-francs, toutes générations confondues. L'international anglais, qui en a inscrit près d'une cinquantaine en club, s'est en revanche révélé être un piètre tireur de pénaltys.
Beckham vise les gradins
Ses deux loupés les plus mémorables ont eu lieu dans un court intervalle. Premier épisode à oublier pour le Spice-Boy : au mois d'octobre 2003, l'Angleterre se déplace au stade Sükrü Saracoglu à Istanbul pour affronter la Turquie dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2004.
Peu avant la pause, une faute sur Steven Gerrard offre un pénalty à la sélection des Three Lions. En bon capitaine, David Beckham prend ses responsabilités. Après avoir longuement "cramponné" le point de pénalty pour préparer son tir, le n°7 anglais prend son élan et décroche un missile... qui passe environ 5 mètres au-dessus du but de Rustu.
Beck, qui manque ici son premier pénalty en sélection, se consolera une mi-temps plus tard avec la qualification acquise pour l'Euro au terme d'un match nul à suspense (0-0)... Et en apprenant que l'Angleterre est spécialiste des échecs en ce domaine (lire "l'Angleterre, reine des équipes maudites").
Le triplé de l'échec
Quelques mois plus tard, l'Angleterre débute l'Euro 2004 par une défaite face aux Français. Pourtant, les joueurs de la couronne menaient 1-0 quand une faute de Mikaël Silvestre sur Wayne Rooney offre la balle du 2-0 à David Beckham. Las, l'ancien maître à jouer de Manchester United voit sa frappe arrêtée par Fabien Barthez. Les Bleus gagneront 2-1 grâce à deux coups de poignards signés Zidane (dont un pénalty !) dans le temps additionnel.
Plus tard dans le tournoi, David Beckham manquera à nouveau un tir décisif, son 3e pénalty raté consécutivement en sélection, en quart de finale face au Portugal. Les tribunes de l'Estadio da Luz s'en souviennent encore.