Buts accordés ou refusés à tort France-Koweït, un arbitre sous haute pression

Coupe du monde de foot 1982 : la France affronte le Koweït pour son 2e match de poule et mène déjà 3-1 quand, à la 78e minute, Alain Giresse se présente seul face au gardien et marque. L'arbitre accorde le but.

Coup de sifflet et coup de poker

Seul problème, au moment où Giresse s'est avancé pour tirer, un coup de sifflet a retenti des tribunes, laissant croire aux défenseurs koweïtiens que l'arbitre arrêtait le jeu. Ceux-ci refusent de reprendre le match.

Le cheikh Fahid Al-Ahmad Al-Sabah, frère de l'émir du Koweït et président de la Fédération de football, demande à ses joueurs de quitter le terrain et descend même des tribunes pour s'adresser à l'arbitre et exprimer sa colère. Complètement dépassé par la situation, l'arbitre soviétique Miroslav Stupar accède à la demande du cheikh et... annule le but !

 

Après 15 minutes d'interruption, le match reprend dans la confusion par un entre-deux. Maxime Bossis rendra finalement justice à son équipe en inscrivant un "vrai" 4e but dans les derniers instants du match.

Pour cette "conduite anti-sportive", le cheikh ne recevra qu'un "blâme" de la FIFA. En revanche, l'arbitre russe sera lui carrément radié par l'instance gouvernante du football mondial.