Grosses simulations et petits trucages Paul Alcock : carton jaune à l'arbitre

pourquoi la simulation serait-elle l'apanage des joueurs ? les arbitres aussi
Pourquoi la simulation serait-elle l'apanage des joueurs ? Les arbitres aussi peuvent faire semblant ! © Galam - Fotolia.com

Les simulations de joueurs sont légion dans le football. Pour changer, évoquons le talent d'un arbitre !

Le 26 septembre 1998, Paul Alcock arbitre un match entre Sheffield Wednesday et Arsenal. Juste avant la mi-temps, le sulfureux Paolo di Canio, qui porte les couleurs de Sheffield, en vient aux mains avec le Gunner Martin Keown. Résultat : l'homme en noir exclut les deux hommes du terrain. Fidèle à lui-même, l'Italien Di Canio vient alors contester la décision de l'arbitre et le pousse au niveau de la poitrine. Un geste inexcusable (là n'est pas la question), qui entraîne une belle comédie de Paul Alcock. Celui-ci recule alors de plusieurs pas, feint de perdre l'équilibre et tombe à la renverse sur le gazon de façon théatrale.

"Je l'ai poussé mais pas très fortement, expliqua ensuite Paolo Di Canio. Il a fait quelques pas de côté puis est tombé d'une façon vraiment étrange, comme quelqu'un qui joue la comédie pour obtenir un penalty.". Cela n'a pas vraiment convaincu les autorités du foot anglais, qui ont exclu l'Italien pour 11 matchs and lui ont infligé une amende de 10 000 livres sterling. "Je ne m'attendais pas à être étiqueté comme un psychopathe", concluera Di Canio.