Les expressions footballistiques décryptées Il a fait parler la poudre

faire parler la poudre = mener une attaque tambour battant
Faire parler la poudre = mener une attaque tambour battant © Linternaute.com / Rudy Salin

 Encore une expression guerrière ! "Faire parler la poudre" signifie mener une action tonitruante, rapide, qui se conclut (généralement) par un but...

 "Machinchose a bien enrhumé son adversaire là !" Rassurez-vous, le rival en question n'aura pas besoin de mouchoir... Cette expression veut dire que l'attaquant a mis le défenseur "dans le vent", qu'il l'a passé sans problème. L'adversaire est resté scotché et n'a pas pu bien défendre.

 Restons dans la métaphore du rhume pour décrypter le sens de "marquer dans un mouchoir de poche". Cela signifie que l'attaquant a inscrit un but dans un angle très fermé, qu'il avait peu de place pour glisser le ballon dans le but (par exemple si le ballon est passé entre le gardien et le poteau qui n'étaient espacés que de 50 cm).

 "Waou ! En plein dans la lunette !" (ou la lucarne) : l'attaquant qui met le ballon dans la lunette marque un but somptueux. En frappant, il loge la balle dans le coin supérieur du but. En général, à moins que le gardien sorte une parade (un arrêt magnifique fait en sautant), le but est inarrêtable.

Il peut arriver aussi que les commentateurs nous parlent de "renard des surfaces". Quelle est donc cette espèce ? L'expression désigne un attaquant qui, dès qu'il est dans la surface de réparation (la zone devant le but), est susceptible de marquer un but. Le renard des surfaces "sent" le but, se positionne parfaitement pour "faire trembler les filets" (marquer, quoi !) C'est en quelque sorte le spécialiste des "buts de raccro", qui désignent les buts opportunistes, "à l'arrache".

"Il a un boulevard devant lui" veut dire que le terrain est dégagé, qu'aucun adversaire ne gêne le passage. L'attaquant peut foncer vers le but sans que personne ne l'empêche d'avancer.