Ils auraient pu jouer en équipe de France Mohamed "Momo" Sissoko

momo sissoko, à l'entraînement de la juventus de turin. — Momo Sissoko, à l'entraînement de la Juventus de Turin. © Andrea Ricordi

Difficile de faire son trou en équipe de France à un poste où jouent Patrick Vieira et Claude Makelele. Pourtant, en 2004, Mohamed "Momo" Sissoko est titulaire à Valence sous les ordres de Rafael Benitez. Il remporte cette année-là le championnat d'Espagne, la Supercoupe d'Europe et la Coupe UEFA. Non sollicité par le staff de l'équipe de France, il opte pour l'équipe du Mali et part jouer la CAN et les Jeux Olympiques.

Né en Seine Maritime, Sissoko fait ses premières armes à Troyes avant d'être remarqué par Guy Roux qui le prend à Auxerre. Repéré par Benitez dans la réserve auxerroise, il part signer son premier contrat pro à Valence en 2003, créant, à l'époque, une polémique sur le "pillage" des centres de formation français. C'était une des raisons avancées par l'entourage du joueur pour expliquer l'ignorance dont a fait preuve la Fédération française à son égard.

Grand, rapide, costaud et technique, Sissoko a tout du récupérateur moderne. Il suit son entraîneur espagnol à Liverpool puis est transféré à la Juventus en 2008. Au vu de sa carrière loin d'être terminée, voilà un joueur qui aurait certainement pu rendre de nombreux services chez les Bleus.