Ilie Nastase, l'expert de la déconcentration

Malgré quelques années de plus, Ilie Nastase continue de faire le pitre sur les courts. © Arnaud Lerondeau

Le Roumain Ilie Nastase était un des meilleurs joueurs de tennis des années 70 et du début des années 80. Il a notamment remporté l'US Open en 1972 et Roland Garros en 1973 avant de devenir, la même année, le premier n°1 mondial du nouveau classement ATP. Véritable show-man, il aimait amuser le public et déconcentrer ses adversaires par ses excentricités.

Il lui est arrivé de jouer à Wimbledon avec un parapluie. Il n'hésitait pas non plus à invectiver l'arbitre ou à attendre le service de son adversaire à genoux ou de dos. En 1981, à Roland Garros, il emprunte la casquette d'un juge de ligne alors que la pluie commence à tomber et s'amuse avec. L'année suivante, toujours à Paris, il va encore plus loin. En finale du double avec son compatriote Ion Tiriac, il cache un chat noir dans son sac. La paire italienne Pannatta – Bertolucci est connue pour sa superstition, alors il décide de libérer sur le court l'animal signe de mauvais augure. Le stratagème fonctionne, les Italiens perdent leurs moyens et les Roumains s'imposent facilement. 

 

Le Roumain Ilie Nastase était un des meilleurs joueurs de tennis des années 70 et du début des années 80. Il a notamment remporté l'US Open en 1972 et Roland Garros en 1973 avant de devenir, la même année, le premier n°1 mondial du nouveau classement ATP. Véritable show-man, il aimait amuser le public et déconcentrer ses adversaires par ses excentricités. Il lui est arrivé de jouer à Wimbledon avec un parapluie. Il n'hésitait pas non plus à invectiver l'arbitre ou à attendre le service de son adversaire à genoux ou de dos. En 1981, à Roland Garros, il emprunte la casquette d'un juge de ligne alors que la pluie commence à tomber et s'amuse avec. L'année suivante, toujours à Paris, il va encore plus loin. En finale du double avec son compatriote Ion Tiriac, il cache un chat noir dans son sac. La paire italienne Pannatta – Bertolucci est connue pour sa superstition, alors il décide de libérer sur le court l'animal signe de mauvais augure. Le stratagème fonctionne, les Italiens perdent leurs moyens et les Roumains s'imposent facilement.   
© Arnaud Lerondeau