Anquetil et le dopage

Jacques Anquetil a toujours dit s'être dopé. © NilsZ - Fotolia

C'est en 1967, deux ans après sa dernière victoire sur le Tour de France, que Jacques Anquetil  fait cette sortie dans Le Monde : "Il faut être un imbécile ou un faux-jeton pour s'imaginer qu'un cycliste professionnel qui court 235 jours par an peut tenir le coup sans stimulants."

Quelques années plus tard il rajoute : "Je me suis dopé parce que tout le monde se dopait (...) et si, maintenant, on veut m'accuser de me doper, ce n'est pas bien difficile, il suffit de regarder mes fesses et mes cuisses, ce sont de véritables écumoires".

Les histoires de dopage étaient répandues à l'époque. Le cas le plus dramatique est la mort du coureur Tom Simpson sur les pentes du Mont Ventoux en 1967 à la suite de la prise d'amphétamines, dont on retrouve les tubes dans ses poches. Jacques Anquetil, lui, mourra en 1987 d'un cancer de l'estomac. Il avait 53 ans.

C'est en 1967, deux ans après sa dernière victoire sur le Tour de France, que Jacques Anquetil  fait cette sortie dans Le Monde : "Il faut être un imbécile ou un faux-jeton pour s'imaginer qu'un cycliste professionnel qui court 235 jours par an peut tenir le coup sans stimulants." Quelques années plus tard il rajoute : "Je me suis dopé parce que tout le monde se dopait (...) et si, maintenant, on veut m'accuser de me doper, ce n'est pas bien difficile, il suffit de regarder mes fesses et mes cuisses, ce sont de véritables écumoires". Les histoires de dopage étaient répandues à l'époque. Le cas le plus dramatique est la mort du coureur Tom Simpson sur les pentes du Mont Ventoux en 1967 à la suite de la prise d'amphétamines, dont on retrouve les tubes dans ses poches. Jacques Anquetil, lui, mourra en 1987 d'un cancer de l'estomac. Il avait 53 ans.
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