Ces personnalités accros au sport Michel Drucker : le cyclisme

michel drucker, amoureux de cyclisme, figure sur cette photo avec jacques
Michel Drucker, amoureux de cyclisme, figure sur cette photo avec Jacques Anquetil et Léon Zitrone. © Collection personnelle Michel Drucker

C'est enfant, en tant que spectateur du Tour de France, que Michel Drucker découvre le vélo. Les grands champions berçent son enfance, au premier rang desquels le grimpeur Charly Gaul, son idole, qui "s'envolait et creusait des écarts de 15 à 20 minutes sur ses poursuivants dans les étapes de montagne".

Dans les années 60, il travaille au service des sports de l'ORTF et interviewe Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Raymond Poulidor, Bernard Thévenet...

Il débute le vélo à 48 ans

Si Michel Drucker vibre pour le cyclisme et les grands rendez-vous comme le Tour de France, il ne pratique pourtant pas ce sport. C'est en 1990 qu'il décide de s'adonner lui-même aux joies de la petite reine. "En observant de plus près la souffrance des coureurs, comme Greg Lemond et consorts, j'ai vraiment voulu savoir ce qu'était le vélo, et je me suis mis à en faire à l'âge de 48 ans, ce qui est tard. J'avoue que j'en ai pas mal bavé".

"Le sport le plus dur du monde"

Si Michel Drucker a réalisé plusieurs fois l'ascension du Mont Ventoux (notamment avec le journaliste Gérard Holtz ou le comédien Jacques Balutin), il s'est maintenant assagi et roule plutôt en "cyclo" : "Je reste dans des bosses du côté des Alpilles [région de Provence où le journaliste vit plusieurs mois par an] qui me sont beaucoup plus accessibles".

Dans une interview à L'Hexagonal, magazine de la Fédération Française de Cyclisme, il confie son meilleur souvenir à vélo : "C'était à l'occasion du Téléthon en 1990, où j'ai relevé le défi de faire le Mont Saint-Michel - Paris alors que je débutais seulement le cyclisme. J'ai donc parcouru 515 km, dont 18 heures de nuit, à 21 km/h de moyenne. J'ai beaucoup souffert, mais cette expérience m'a réellement donner l'envie et la ferme volonté de continuer dans ce sport. [...] Le vélo, c'est avant tout les valeurs d'endurance et de souffrance. C'est pourquoi je pense que c'est le sport le plus dur au monde. Une personne qui fait du vélo est une personne très volontaire et courageuse, qui ne se laisse jamais abattre".

En savoir plus : la biographie de Michel Drucker