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La tradition du champagne sur le podium en F1 remonte
à 1950. On la doit au producteur Moët et Chandon.
Photo © Ferrari
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Les amateurs de Formule 1 le savent bien : un podium s'accompagne toujours
d'une douche de champagne pour le vainqueur ! Etalage de richesse
de la part des instances de la F1 ?
Certes, la bouteille de champagne est associée à un sport
de "riches" mais elle s'ancre dans une tradition qui remonte à
1950, date de la création du Championnat du monde de F1.
Le Grand Prix de France avait alors lieu à Reims, au cur de la Champagne.
Les producteurs Paul Chandon Moët et Frédéric Chandon de Brailles, deux cousins
amateurs de course automobile, offrent un jéroboam (une "méga"
bouteille qui équivaut à 4 bouteilles ordinaires) de Moët et Chandon
au vainqueur Juan-Manuel Fangio. Le cadeau reste : le gagnant d'une course
de F1 se voit désormais systématiquement remettre une bouteille
de champagne. A l'époque, on la garde intacte ou on l'ouvre "proprement".
L'heure n'est pas encore à la "douche".
En 1967, le pilote américain Dan Gurney, vainqueur
des 24 Heures du Mans, secoue la bouteille, dont le bouchon explose.
Depuis, la douche de champagne s'est généralisée sur presque tous les podiums
de sports automobiles, sauf aux 500 miles d'Indianapolis, où c'est
une bouteille de lait qui est offerte au vainqueur (en 1936, Louis
Meyer, premier pilote à gagner Indianapolis à 3 reprises, avait
demandé cette boisson à l'issue de la course pour se désaltérer),
et au GP de Bahreïn où le champagne est remplacé par un jus de fruit pétillant.