Surya Bonaly aux Mondiaux de patinage artistique

Surya Bonaly n'a jamais remporté les Championnats du monde de patinage artistique malgré son immense talent. © Willi Keller

Championne du monde chez les juniors en 1991, championne d'Europe chez les seniors la même année, Surya Bonaly a toutes les armes pour décrocher la couronne mondiale. Pourtant, la patineuse française n'arrivera jamais à atteindre son but.

De 1989 à 1997, Surya Bonaly règne sans partage sur les patinoires de France : aucun titre ne lui échappe. A l'échelle européenne, elle domine aussi les débats de 1991 à 1995. Mais, dans le même temps, la Niçoise est incapable de remporter les Championnats du monde. Trois fois de suite (en 1993, 1994 et 1995), elle doit se contenter de la médaille d'argent.

Ce manque de réussite ne s'explique pas forcément par les performances de la Française. Son style de glisse atypique, son audace et sa couleur de peau lui ont probablement joué des tours... En 1994, un scandale éclate même après la victoire de la Japonaise Yuka Sato à ses dépens. Cette fois-ci, la médaille d'or était pourtant promise à la Française puisque ses rivales, les trois médaillées olympiques de 1992, étaient absentes.

Championne du monde chez les juniors en 1991, championne d'Europe chez les seniors la même année, Surya Bonaly a toutes les armes pour décrocher la couronne mondiale. Pourtant, la patineuse française n'arrivera jamais à atteindre son but. De 1989 à 1997, Surya Bonaly règne sans partage sur les patinoires de France : aucun titre ne lui échappe. A l'échelle européenne, elle domine aussi les débats de 1991 à 1995. Mais, dans le même temps, la Niçoise est incapable de remporter les Championnats du monde. Trois fois de suite (en 1993, 1994 et 1995), elle doit se contenter de la médaille d'argent. Ce manque de réussite ne s'explique pas forcément par les performances de la Française. Son style de glisse atypique, son audace et sa couleur de peau lui ont probablement joué des tours... En 1994, un scandale éclate même après la victoire de la Japonaise Yuka Sato à ses dépens. Cette fois-ci, la médaille d'or était pourtant promise à la Française puisque ses rivales, les trois médaillées olympiques de 1992, étaient absentes.
© Willi Keller