Adel (Top Chef 2015) : "Ça se passe super bien avec Vanessa" [INTERVIEW]

Adel (Top Chef 2015) : "Ça se passe super bien avec Vanessa" [INTERVIEW] A quelques semaines de la finale de Top Chef 2015, le jeune Adel Dakkar a finalement perdu face à ses camarades. Quelques heures après avoir été éliminé, il nous parle de ses projets, de sa relation avec Vanessa et nous dévoile ses pronostics.

Grand favori de Top Chef 2015 depuis le lancement de l’émission en janvier dernier, Adel Dakkar a causé un choc aux téléspectateurs en se faisant éliminer hier soir. Que les amateurs de cuisine se rassurent, le jeune chef de 27 ans a déjà retrouvé du travail dans les cuisines du restaurant Le Cheval Blanc à Courchevel. L’occasion pour ce boute-en-train de profiter de sa notoriété naissante en compagnie de Vanessa, elle aussi candidate de Top Chef 2015.

Linternaute.com : on imagine que la déception était au rendez-vous après votre élimination ?

Adel : Tout à fait. Sur les deux premières épreuves, je n’étais pas moi-même. La salade ne m’a pas parlé. Je pensais avoir trouvé la clé, mais j’ai été induit en erreur. Je n’ai pas eu confiance en moi et je ne suis pas allé au bout de mon idée. Pour la deuxième épreuve, celle de Yannick Alléno, ça me tenait vraiment à cœur d’aller dans son restaurant. Le problème c’est que j’ai subi trop de pression en retrouvant le chef, alors que je venais de signer dans son restaurant le Cheval Blanc pour une place de sous-chef.

On vous a senti totalement débordé sur cette épreuve.

Je voulais me surpasser, mais je me suis décomposé. Yannick Alléno m’a mis la pression et ma tête était ailleurs. Je ne comprenais pas ce que je faisais. Et puis j’étais fatigué par la guerre des restaurants.

Comment vit-on le fait d’être éliminé alors que le jury a un coup de cœur pour vous ?

En dernière chance, je me suis retrouvé aux côtés de Xavier et Kevin. Le problème, c’est que le jury a eu un coup de cœur pour nous trois. Ils sont donc partis à la recherche de la moindre erreur. Il faut savoir perdre et je suis parti avec de jolis compliments des chefs. Jean-François Piège m’a dit que je deviendrai un grand chef, Philippe Etchebest m’a comparé à un "très bon gaillard" et Hélène Darroze a noté ma sensibilité. Maintenant avec le recul, je me dis qu’avoir un coup de coeur ne suffit pas. Il me manquait ce petit truc pour aller jusqu’au bout. Si on n’est pas à 2000% dans Top Chef, ça ne peut pas fonctionner. Je suis un peu frustré car beaucoup de monde croyait en moi.

Pourquoi avoir participé à Top Chef ?

Je savais que l’émission allait me permettre de m’évaluer, de rencontrer des chefs, de trouver mon identité culinaire et de me confronter à d’autres candidats. J’ai aussi fait Top Chef parce que j’adore la compétition. Pendant l’émission, je ne me suis pas imposé d’objectifs, mais je cherchais toujours la qualification.

Comment gérez-vous votre soudaine notoriété ?

Je sais que c’est éphémère, mais j’adore l’approche et la sensibilité des gens. Quand on vient me voir pour me poser des questions sur mon métier, j’adore ça. Parfois quand je marche dans la rue, les gens viennent me voir et sont persuadés que je vais arriver en finale. Ça m’embête parce que je n’ai pas envie de les décevoir. Ça me touche aussi quand certaines personnes me disent : "Merci Adel de nous donner le sourire tous les lundis".

Vous avez récemment officialisé votre relation avec Vanessa de Top Chef sur Twitter. Parlez-nous un peu de votre rencontre.

Je ne vais pas le cacher, ça se passe super bien avec Vanessa. On ne s’est pas posé de question. Tout s’est fait naturellement. On a eu un petit coup de pouce du destin (Rires). Mais notre vie personnelle, je veux la garder pour nous deux, je ne veux pas m’étaler. Ce qu’elle fait à Marseille, c’est remarquable. J’ai plutôt envie de parler de ma cuisine.

Qui va gagner la finale de Top Chef d’après vous ?

J’aimerais bien qu’Olivier affronte Kevin. Pour moi, Olivier est au-dessus du lot. Il a quelque chose de spécial dans sa façon d’être, sa maturité peut-être. Ce que j’aime chez lui, c’est qu’il respecte les autres candidats "plus jeunes". Il veut que la relève soit là, que ça continue. Quand il nous parle de cuisine, je peux passer des heures à l’écouter. 

Quels sont vos projets pour la suite ?

Actuellement je travaille au Cheval Blanc comme sous-chef. Pour le moment, je n’ai pas envie d’ouvrir un restaurant. Je préfère attendre le bon moment. Bien entendu, j’aimerais aussi travailler avec Vanessa dans le futur. Et puis si demain on me dit "Adel, tu es pris pour la prochaine saison de Top Chef", j’arrive sur le tournage plus aiguisé qu’un couteau ! (Rires).