Les shadoks : un dessin animé qui avait ses détracteurs !

Les shadoks : un dessin animé qui avait ses détracteurs ! Le dessin animé Les shadoks fête ce vendredi 29 avril 2016 ses 48 ans. L'occasion de méditer sur la philosophie de ces créature rendues populaires par Jacques Rouxel et Claude Piéplu...

[Mis à jour le 29 avril 2016 à 14h34] A l'occasion du Doodle de Google, retrouvez ci-dessous notre sélection des meilleures citations des Shadoks, le dessin animé culte des années 1970. Souhaitons tous un joyeux anniversaire aux Shadoks ! La série d'animation créée par Jacques Rouxel a fait son apparition sur petit écran il y a maintenant 48 ans. Ce 29 avril 2016 est donc une date très spéciale pour les fans de ces petites créatures aux ailes minuscules. Les Shadoks ont en effet marqué la télévision française alors peu habituée à des histoires aussi loufoques. On retiendra la voix de Claude Piéplu, le narrateur de la série, les quatre syllabes avec lesquels s'exprimaient les personnages ("bu", "ga", "meu", "zo") mais aussi les célèbres proverbes confinant à l'absurde (mais toujours plein de bon sens).

Certains d'entre eux illustrent d'ailleurs le Doodle du jour, le logo qui remplace le logo de Google le temps d'une journée. Le plus connu de ces maximes est surement "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?", une interrogation aujourd'hui entrée dans le langage courant et utilisée à toutes les sauces. Autre proverbe qui devrait motiver ceux éprouvant des difficultés à mener à bien leur projet : "En essayant continuellement, on finit par réussir. Donc : plus ça rate, plus on a de chances que ça marche". A méditer…

Notre top 5 des meilleurs proverbes des Shadoks appliqués à la vie de tous les jours :

  • S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
  • Tout avantage a ses inconvénients et réciproquement.
  • Pour qu'il y ait le moins de mécontents possibles, il faut toujours taper sur les mêmes.
  • Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que de mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes
  • La plus grave maladie du cerveau, c'est de réfléchir

Les Shadoks, un sujet politique

C'est la première fois qu'un Doodle de Google est créé par un illustrateur français. C'est Hélène Leroux, 28 ans, qui est derrière cette image du jour. Elle a raconté à RTL.fr avoir été embauché par la firme américaine fin 2015 grâce à son profil polyvalent. Quand elle a vu qu'un Doodle sur Les Shadoks était au programme, elle n'a pas hésité à s'emparer du projet et à travailler sur cette série qui l'"a marquée". "J'ai fait des recherches sur comment Jacques Rouxel en est venu à créer la série en 1968. Je ne pensais pas que ça avait divisé autant le pays à l'époque, ça faisait vraiment polémique", a-t-elle expliqué au site d'information.

EN VIDEO - Reportage au sein de l'équipe chargée de créer les Doodle (archives)

"Le "Doodle" de Google, mélange d'art et de technologie"

A l'époque de leur diffusion, peu avant mai 68, Les Shadoks provoquent en effet une véritable pluie de réactions. Ils choquent, interpellent et divisent la France avec d'un côté les "pro" et de l'autre les "anti". Cette série devient un véritable sujet clivant pour les Français plutôt habitués à des programmes plus classiques, encore sous le régime de l'ORTF. L'affaire devient politique et Yvonne de Gaulle finit par prendre position en faveur des petites créatures, comme le rappelle Le Figaro. Mais le mécontentement gronde et Les Shadoks sont forcés de faire une pause du 20 mai au 17 septembre 1968, date à laquelle ils réapparaissent sur le petit écran sans jamais quitter depuis l'inconscient collectif des Français.