Maïtena Biraben : licenciée par Canal + pour "faute grave" ?
Vendredi 24 juin 2016, Maïtena Biraben faisait ses adieux au Grand Journal, émission qu'elle présentait depuis septembre, et à Canal+ : "Je pense aux collaborateurs de Canal+ qui font et qui sont cette chaîne. Et aussi à vous de l'autre côté, fidèles à l'idée Canal. Canal c'est une idée, une culture. On ne quitte pas une culture. On ne quitte donc pas Canal, on l'emporte avec soi ! Bonsoir". Des mots directement adressés à Vincent Bolloré, le patron du groupe, qui a complètement bouleversé la chaîne cryptée cette année en licenciant ses animateurs stars et supprimé ses émissions phares, comme Le Zapping.
Le 2 juin dernier, la journaliste apprenait donc par le biais d'un communiqué qu'elle ne ferait plus partie du groupe à la rentrée 2016. Depuis, elle se devait de négocier avec la direction ses modalités de départ. Des tractations qui se seraient très mal passé selon Les Jours : le 29 juin, Maïtena Biraben se serait vu notifier une procédure de licenciement pour faute grave, intentée par Canal+. Le site croit savoir que la chaîne reproche à la présentatrice "une forme de déloyauté, d'avoir tout fait pour aboutir à une situation de blocage pour se faire payer sa clause de sortie, alors qu'elle voulait partir".
Des accusations qui seraient liées "au contrat mirobolant" qu'elle avait conclu en 2015 pour reprendre les commandes du Grand Journal après que Antoine de Caunes a été écarté. Celui-ci stipulait que des "indemnités conséquentes" devaient lui être versées si elle venait à être licenciée, "sauf en cas de faute grave ou lourde". L'animatrice aurait décidé de porter cette affaire aux prud'hommes.
En vidéo - Les adieux de Maitena Biraben