Christine Gilles "Grâce à l'échange de maisons, le monde est à moi"
Christine Gilles est une inconditionnelle de l'échange de maisons.
Professeur de 59 ans, résidente en Gironde, elle nous fait part de son expérience de "serial-échangeuse", à travers le monde. Ses recommandations, ses expériences, vous en saurez plus sur cette pratique qui rentre dans les mœurs.
Depuis quand pratiquez-vous l'échange de maisons ? Comment vous est venue l'idée ?
Christine Gilles : c'était en 2006, je voulais amener ma voisine en week-end à Paris, or ma sœur parisienne ne pouvait pas me prêter son appartement. J'ai trouvé la solution sur un forum, j'ai ainsi échangé ma maison avec une parisienne pour l'y emmener. Cela faisait très longtemps que je voulais me lancer dans l'échange de maisons, une pratique dont j'avais entendu parler par des collègues qui en étaient très satisfaites. Quelques mois plus tard, cette dame de Paris me contacte à nouveau et me propose d'échanger avec son amie qui habite Montréal, ce que j'ai fait. Quand je suis rentrée de cette expérience au Canada, je me suis définitivement lancée dans cette aventure.
L'échange de maisons, est-ce plus par philosophie ou par économie d'argent ?
D'abord par philosophie de vie, je parcours le monde, je rencontre des gens de différents horizons. Comme je voyage souvent seule, les chambres d'hôtel sont à mes yeux absolument sordide. Là au moins je suis dans une maison et en contrepartie, la mienne ne reste pas vide. Cela représente une sacré économie dans tous les cas, car je n'ai qu'un salaire. Je pense que c'est aussi une très bonne pratique pour les gens qui ont des enfants.
Est-ce que les gens exigent d'échanger un même standing ?
Certains le précisent sur l'annonce, d'autres non, mais refusent si ce n'est pas leur standing. Ma maison est très attractive, sauf que je n'ai pas de piscine, et j'ai remarqué que beaucoup de gens veulent une piscine, même sans en avoir une de leur côté.
Combien d'échanges avez-vous effectué en totalité, et à quels endroits ?
J'ai effectué 12 échanges en 4 ans. En ce qui concerne l'étranger : deux fois au Québec, une fois en Nouvelle-Écosse, au Portugal, en Autriche et sur la côte Belge. Grâce à l'échange de maisons, le monde est à moi.