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L'aéroport Nantes-Atlantique
Photo © L'Internaute / Yann Boulic |
Pouvez-vous nous présenter votre association ?
L'ADECA a été créée en 1973 pour les exploitants impactés par le projet d'aéroport et elle compte une centaine de membres. C'est la seule association qui a le droit de participer au débat mixte sur le projet. Toutefois, nous ne sommes invités que pour les questions sujettes au milieu agricole. Nous ne sommes donc pas invités pour les autres questions, notamment environnementales. Le fait que nous ne soyons pas représentés sur les autres questions nous oblige à nous débrouiller pour collecter les informations.
Quel est votre rôle au sein de l'ADECA ?
Mon père était Président de l'association. En ce qui me concerne, j'y suis presque depuis le début. En 2000, l'ADECA a été réactivée et j'en suis devenu le Président.
Quelles sont vos revendications au sujet du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ?
Nous sommes contre le projet d'un aéroport neuf dans un bassin agricole florissant. Une étude menée en 2000 et annoncée durant le débat public a révélé la qualité du bassin agricole de Notre-Dame-des-Landes. Il serait donc préjudiciable de mettre celui-ci en péril. De plus, le coût du projet est pharaonique. Les retombées énergétiques et environnementales ne doivent pas non plus être négligées. Pour cela, nous proposons plusieurs alternatives au projet d'aéroport comme mettre les aéroports de la région (Angers, Rennes
) en réseau, par exemple.
Mais ne pensez-vous pas que l'aéroport actuel (Nantes-Atlantique) est obsolète ?
L'argument sur la capacité d'accueil de l'aérogare actuel est faux. Il serait d'ailleurs conseillé qu'un cabinet d'expertise totalement indépendant étudie la question. L'aéroport Nantes-Atlantique est suffisant dans l'état actuel des choses. Toutefois, il se pose le problème du survol de l'agglomération nantaise. C'est un vrai souci et il faut y réfléchir. Nous ne sommes pas contre le projet d'aéroport pour être contre.
Quelles sont vos méthodes pour être entendu ?
Ce sont essentiellement des méthodes médiatiques comme la manifestation de Nantes avec une quarantaine de tracteurs. On essaie aussi de se faire entendre lorsqu'on va au syndicat mixte.
Êtes-vous optimiste quant aux résultats de la commission d'enquête ?
Nous sommes optimistes par rapport aux résultats. De toute façon, on continuera d'investir sur le site de Notre-Dame-des-Landes.
Quel est l'avenir de l'ADECA ?
L'ADECA continuera d'exister car elle est présente pour défendre la profession agricole au sujet de l'aéroport. Que le projet soit validé ou non, nous défendrons encore les intérêts des exploitants agricoles.
Donnez votre point de vue sur ce projet
Que vous soyez pour ou contre le projet d'un nouvel aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes, avancez, vous aussi, vos arguments
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