General Electric : à Belfort, quelle réaction des salariés ?

General Electric : à Belfort, quelle réaction des salariés ? Le plan social initié par General Electric, qui va impacter le site de Belfort était attendu, mais pas avec une telle ampleur. Plus de 1 000 postes vont être supprimés. Les salariés comme les syndicalistes ne comptent pas se laisser faire.

Terrible coup dur pour les employés du site de Belfort de Général Electric : le plan social attendu aura bien lieu mais cela va prendre une ampleur plus que considérable. 1 044 postes exactement vont être supprimés, essentiellement dans la branche gaz, mais aussi dans le centre de service qui gère la comptabilité. Cela représente, selon France Bleu, un salarié sur quatre dans le département du Territoire de Belfort. Des représentants syndicaux de General Electric ont pris la parole et fait part de leur réaction face à cette annonce. Ils dénoncent un "scandale, un carnage". Francis Fontana, de SUD, explique que l'impact de ce plan social "sera très lourd".

Malgré tout, ces employés de General Electric ne comptent pas se laisser faire et évoquent des grèves, des manifestations et des blocages. "On cherche les moyens à mettre en oeuvre (...). Ca commencera peut-être la semaine prochaine", préviennent-ils. Les syndicalistes en appellent non seulement aux patrons du géant américain mais également au gouvernement français, qu'ils accusent de vouloir "délocaliser l'activité hors de France", de venir s'expliquer à Belfort.

Macron a évoqué General Electric depuis Bruxelles

Depuis Bruxelles ce mardi, Emmanuel Macron est revenu sur ce plan social. "Le gouvernement est à l'œuvre et les engagements qui avaient été pris par General Electric devront être tenus", a déclaré le chef de l'Etat, promettant "la mobilisation de tout le gouvernement pour que toutes les solutions soient trouvées". Pour rappel, General Electric, après avoir racheté la branche énergie d'Alstom en 2015, s'était engagé à créer 1 000 emplois en France. Trois ans plus tard, face à cette promesse non tenue, le ministère de l'Economie a infligé une pénalité de 50 millions d'euros.