Attentat déjoué en France : qui sont les deux suspects qui projetaient une attaque à Noël ?
Ils voulaient ensanglanter les fêtes de Noël en France, la Direction générale de la sécurité intérieure les en a empêchés avant qu'ils ne passent à l'acte. Mercredi 8 décembre 2021, Le Parisien a dévoilé qu'un projet d'attentat a été déjoué à temps par les services de renseignement du pays, fin novembre. Deux individus étaient impliqués dans le projet. "u moins l'un des deux avait un projet de passage à l'acte d'ici à la fin de l'année", a expliqué à l'AFP, citée par Le Monde, une source proche du dossier, qui ajoute : "on a détecté des échanges entre eux et des éléments nous laissant penser que leur projet était sérieux et imminent".
Un attentat déjoué en France
"Après plusieurs discussions sur le mode opératoire, ils se sont décidés à commettre une attaque au couteau dans la rue sur des civils et à mourir en martyr en étant tués par la police". Les indications sur l'affaire donnée par une source proche du dossier à l'AFP font froid dans le dos. Les deux hommes avaient bien en tête une entreprise mortuaire : assassiner au hasard dans la rue à l'aide de couteaux des "mécréants".
Un bain de sang évité grâce à un renseignement obtenu par la DGSI, indiquant que deux personnes étaient sur le point de tuer au nom de Daesh. Une enquête préliminaire a ainsi été ouverte fin novembre par le parquet national antiterroriste, qui a autorisé l'interpellation des deux individus. Arrêtés lundi 29 novembre à Meaux (Seine-et-Marne) et au Pecq (Yvelines), ils ont tous deux été placés en garde à vue, entendus, puis mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et écroués sous le régime de la détention provisoire.
Qui sont les deux suspects ?
Les deux hommes sont âgés de 23 ans. L'un est fiché par la DGSI pour sa radicalisation et est déjà connu des services de justice, "condamné en tant que mineur par le tribunal pour enfants à Paris en avril 2019 à quatre ans de prison dont trente mois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve". Le profil du second, qui a rapidement avoué le projet en garde à vue, est encore inconnu.
Le duo se serait rencontré par internet, mais le début des échanges ne serait pas très ancien. Pour autant, une rencontre entre les deux suspects a déjà eu lieu, ce qui a poussé les services de la DGSI à intervenir. Au cours des perquisitions des deux domiciles, de la propagande djihadiste a été découverte dans divers ordinateurs qu'ils ont saisi, tout comme des téléphones portables ainsi qu'un couteau.
Quels lieux étaient ciblés ?
Les lieux exacts ciblés par le duo n'ont pas été dévoilés. Ont-ils seulement été déterminés ? A en croire Le Parisien, des centres commerciaux, "dont l'un connu en banlieue parisienne", mais aussi des universités ainsi que des rues bondées étaient dans le viseur des deux terroristes présumés. Des lieux de foule en somme pour semer la terreur.