Léon XIII : il ose accepter le monde moderne

Un portrait du pape Léon XIII, souverain pontife de 1878 à 1903 © Library of Congress
Pontife raffiné mais très prudent, Léon XIII décide de casser les codes de la papauté en se frottant aux changements de l’époque. Sa grande trace dans l’histoire sera l’encyclique Rerum Novarum (Les choses nouvelles), publiée en 1891. Dans ce texte, l’Eglise apporte pour la première fois son soutien à la classe ouvrière, condamnant la concentration des richesses aux mains de quelques-uns. Le pape condamne notamment le travail des enfants et affirme le droits des ouvriers à bénéficier de l’aide des syndicats (ils sont encore illégaux dans la plupart des pays d’Europe). Il affirme cependant que le communisme serait, à ses yeux, le pire des remèdes (il évoque une "peste mortelle"). Le texte va donner naissance au christianisme social. Son influence se fera sentir dans le mouvement des prêtres-ouvriers.
Pontife raffiné mais très prudent, Léon XIII décide de casser les codes de la papauté en se frottant aux changements de l’époque. Sa grande trace dans l’histoire sera l’encyclique Rerum Novarum (Les choses nouvelles), publiée en 1891. Dans ce texte, l’Eglise apporte pour la première fois son soutien à la classe ouvrière, condamnant la concentration des richesses aux mains de quelques-uns. Le pape condamne notamment le travail des enfants et affirme le droits des ouvriers à bénéficier de l’aide des syndicats (ils sont encore illégaux dans la plupart des pays d’Europe). Il affirme cependant que le communisme serait, à ses yeux, le pire des remèdes (il évoque une "peste mortelle"). Le texte va donner naissance au christianisme social. Son influence se fera sentir dans le mouvement des prêtres-ouvriers.
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