Une adolescence solitaire

Le jeune Napoléon était l'objet de moqueries © Erica Guilane Nachez - Fotolia
A l’âge de 9 ans, le jeune Napoléon est envoyé seul sur le continent. Dans les internats du collège d’Autun, à l’école de Brienne-le-Château ou à l’école militaire de Paris, il est décrit comme un enfant sombre, qui brille cependant par son apprentissage très rapide du Français (il parlait corse auparavant) ou dans les mathématiques. Sa mère Letizia ne croit pas trop en ses capacités. Ses maîtres le décrivent : "réservé et studieux […], capricieux, hautain, extrêmement porté à l’égoïsme […]". Le garçon se mélange peu avec ses semblables, même si la légende lui prête le commandement d’une bataille de boules de neige. Son accent et ses origines de basse noblesse suscitent les railleries de ses camarades. Il s’en plaint dans un abondant courrier renvoyé à Ajaccio. Il finit par rentrer dans l’artillerie et profite des tumultes de la Révolution pour grimper les échelons. 
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