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Vous utilisez mal ces expressions, retenez-les bien pour ne plus passer pour un âne

Par Romane Tardy

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L'expression "aller sur" est fausse

Vous n'allez pas "sur Paris" mais "à Paris". Cette erreur est de plus en plus courante, alors que "sur" n'introduit pas un complément de lieu, mais une idée de position, de supériorité. Petite exception faite pour "sur la Lune". 

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Malgré que, l'expression qui rend fous les profs de français

Ils n'en peuvent plus. "Malgré que" est utilisé à tout-va. Il faut employer à la place "bien que", "malgré le fait que" ou simplement malgré avec un nom ensuite.

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"Au coiffeur", une expression inventée

Que ce soit le coiffeur ou un autre professionnel, cela reste une personne. Vous n'allez donc pas "au coiffeur", mais bien "chez le coiffeur". 

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L'expression "l'amie à mon frère" est incorrecte

Employer "à" pour marquer l'appartenance n'est possible qu'après un verbe. Il faut lui préférer "de" : pour cet exemple, la bonne formulation est "l'amie de mon frère".

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L'expression "Au jour d'aujourd'hui" fait mal aux oreilles

"Au jour d'aujourd'hui" est un pléonasme, cela signifie que ce qui vient tout juste d'être énoncé se répète. C'est à bannir du langage : il suffit de dire "aujourd'hui", "à ce jour" ou "de nos jours". 

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L'expression "Je m'excuse" ne se dit pas

Très répandue, la formulation "je m'excuse" est en fait incorrecte car ainsi on s'excuse soi-même. Il faut plutôt dire "Je te/vous prie de m'excuser", "je te/vous présente mes excuses" ou tout simplement "excuse(z)-moi". 

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L'expression "ils croivent" est une belle faute de conjugaison

On entend souvent "ils croivent", "ils voyent", mais ces conjugaisons à la troisième personne du pluriel n'existent pas. "Ils croient" et ils "voient" sont les bonnes formulations. 

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L'expression "un ciseau" est impossible

Vous demandiez peut-être à votre camarade de classe "son ciseau" et bien non, il fallait lui demander "ses ciseaux" ou "sa paire de ciseaux". 

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L'expression "si j'aurais" fait grincer des dents les enseignants

Les "si n'aiment pas les rais", telle est la règle à retenir. Après le si, le verbe ne peut pas être au conditionnel. Il ne faut pas doubler la condition. Par exemple, on dit : "si j'avais su" et non "si j'aurais su". 

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"Pallier à ce problème", une expression déformée

La faute courante est de rajouter un "à" après le verbe "pallier". Pourtant, c'est un verbe transitif direct : il convient de dire "pallier ce problème" tout simplement. 

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L'expression "de base" est mal employée

La locution "de base" signifie "fondamental, essentiel", mais elle est souvent employée à mauvais escient. Elle ne peut pas se traduire par "au début", "dans un premier temps". Il faut la remplacer dans ce contexte par "à la base",  "par défaut", "à l'origine"...  

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